Magazine Journal intime

Ma conduite au volant un peu particulière...

Par Isabelledelyon

Je fais pas mal de kilomètres tout au long de l'année. Lorsque mon mari est avec moi dans la voiture, je préfère le laisser conduire. Il a une tendance, très masculine, à jouer au moniteur d'auto-école et évidemment je déteste ça, je sens ses yeux rivés sur moi et je me mets effectivement à conduire mal. Et puis j'ai un défaut, je ne peux pas conduire le soir lorsqu'il fait nuit. J'ai un sommeil très facile et rien de tel que de rouler pour me bercer. Je dors alors à poings fermés. J'évite...

Mon père était commercial et il passait de nombreuses heures chaque jour dans la voiture. Il avait à cœur de savoir bien conduire. "Bien conduire" ne voulant absolument pas dire respecter le code de la route à la lettre mais en faisant attention aux autres voitures et en roulant en adéquation avec la route sur laquelle on se trouvait. Il roulait vite, au-dessus des limites de vitesse en général mais jamais il ne serait resté des heures sur la voie la plus à gauche. J'aimais être avec lui dans sa voiture, je me sentais complètement en sécurité. Dès que j'ai eu 18 ans, j'ai eu mon permis de conduire ainsi que l'ancienne voiture de ma mère et à moi les kilomètres. Tout de suite j'ai beaucoup conduit, j'étais à Toulouse, mes parents avaient déménagé à Aix-en-Provence, une autre partie de ma famille était dans le var. Et puis c'est moi qui promenais mes copains étudiants au soirée, en week-end à droite, à gauche. Conduire ne m'a jamais fait peur mais forcément je reproduis le modèle de conducteur que j'admirais tant mais certainement en moins bien. Je n'ai pas autant de kilomètres à mon actif que lui.

Je vais de temps en temps à la montagne sans mon mari lorsqu'il est d'astreinte. Je mets deux heures à l'aller et au retour. L'été, il m'arrive de traverser la France pour rejoindre la côte Atlantique ou Paris, toujours sans mon mari s'il travaille.
J'aime conduire vite, je déteste les gens qui se traînent. Ça va assez bien avec mon tempérament, je sais. Les radars m'ont obligée à me modérer mais j'ai trouvé une parade, je fonce comme une flèche dans les montées, il n'y a jamais de radar, et je roule à l'allure maximale autorisée dans les descentes et j'ai l'œil qui scrute les bas-côtés, zone de prédilection pour les radars mobiles, si la route est droite et rien à l'horizon, j'appuie le pied sur le champignon.
Je ne conduis pas dangereusement, je fais beaucoup d'autoroute. Je modère mon allure lorsque je suis sur des nationales ou des départementales avec des routes secondaires, des villages à traverser.

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Il parait que je conduis par à-coups, ma mère et mon mari n'aiment pas ça et n'ont jamais l'air rassuré. Je peux bien vous le confier, ça m'amuse de les voir enfoncés dans leur fauteuil, tendus... Je n'ai eu qu'une seule fois un accident, j'avais 22 ans, je n'ai eu aucun tort, un papy avait grillé une priorité et m'avait foncé dedans. J'ai donc un bonus très très honorable auprès de mon assurance. Je fais les créneaux sans problème et pourtant nous avons un gros break mais je suis habituée depuis toujours à la ville et je déteste les préjugés envers la conduite des femmes, je ne veux surtout pas les entretenir par une conduite abominable.

Et lorsque je conduis, j'adore mettre de la musique, très fort et je chante à tue-tête, je me trémousse aux feux sur mon siège, en rythme, les conducteurs me regardent mais ça m'est égal, je m'amuse bien dans ma voiture.
En général, lorsque je suis la conductrice, mes filles se trouvent à l'arrière, elles adorent chanter avec moi. Nous rigolons bien toutes les trois dans la voiture. Je pense qu'elles garderont un bon souvenirs de nos kilomètres parcourus ensemble.

Je vous mets une petite vidéo, je m'y reconnais un peu, au moins pour le sourire...


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