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snorounanne reçoit ce soir... un autre "Has Been" (article 62)

Publié le 12 août 2010 par Snorounanne

Veuillez faire jouer l'audio au moment que je le signalerai, merci

Qui veut mourir, doit souffrir...

Pourquoi le monde est sans amour? Pourquoi le monde est monde? Essayez donc de vous mutiler avec cette question, mesdames et messieurs? Pourquoi le monde est monde? Qu'est-ce que le monde? Si, par hasard, votre petite lanterne s'allumait face à une réponse malencontreusement censée d'être véridique...

Fuyez!!! Vous allez être assailli par ces cerveaux cruels et déments, ces espèces de scientifiques moralistes détenant la vérité! Faites le naïf, l'innocent. Ils vous ignoreront et vous déposeront, pour le reste de votre échelle de vie, dans des tubes cylindriques. C'est-à-dire... aux oubliettes! 

Oui, je suis intubée et bien heureuse de l'être! Je suis tranquille... du moins... avant un prochain dépistage, avant d'être traquée. À toutes les décennies ou presque, ces êtres, quels qu'ils soient de nature terrestre ou hors terrestre... ce monde-ci, nous en sommes leur évolution.

Pardon, j'ai dû, par manque d'attention, dérivée du sujet. Qu'importe, nous n'avons pas un cerveau en règle. Mais... si je peux vous donner un tout petit conseil, ne serait-ce en accord avec votre mode... ou monde... les réponses,... à vos questions existentielles, mesdames et messieurs, ne sont pas textuelles. Elles sont... (lisez attentivement) elles sont internées dans votre cristal qu'est votre âme.

Mardi 10 août

Assise à la table, prenant le déjeûner habituel, dans cet isolement de mon être, je crispais chaque grain de céréale, ces sugar crisp. Méditant sur la page frontale du journal de Montréal, datant de la semaine passée. "Saut suicidaire et mortel d'une mère et de son petit garçon". Mes photos ont été exposées. Les nouvelles à la télé en ont parlé. Malgré tout, je vidais mon bol de céréale. Oui, je suis gourmande, que puis-je y faire?

J'eus un appel téléphonique de monsieur Kingston. L'atrocité de voir à la télé ce reportage sur vidéo, sa fille et son petit fils. Les cris du désespoir, les cris de la dernière tentative d'en finir avec la misère. Il me les reprochait tous. J'en avais extrait que deux photos, je m'étais opposée à le faire, à les envoyer... mais le big boss m'avait déjà passée la commande. Sinon...

C'était un autre réseau de télé francophone, de médias, les assoiffés d'images réelles à fortes sensations qui détenaient cette primeur sur une bande vidéo.

Je lui avais expliqué que je n'avais fait que mon métier en répondant aux normes de la normalité des lecteurs de ce journal. On ne peut reculer devant les réalités de la vie, lui avais-je dit. Sa voix s'était éteinte dans des étouffements de larme. Il me remerciait encore pour avoir pris la peine de l'informer avec délicatesse.

Et avant de raccrocher, il tenait, une fois de plus, à se rassurer que sa fille et son petit fils avaient passé le seuil de la lumière. Comme j'allais lui répondre spontanément oui, un blocage s'interposait entre mes cordes vocales et mon intérieur. L'impression qu'on m'empêchait momentanément d'exprimer les mots véritables et blessants. J'hésitais, j'écoutais via mon intérieur des ondes électriques à peine audible. La réponse sortait de ma bouche comme l'autre soir. "Oui, ils ont traversé la lumière, monsieur Kingston"

Mon café, il n'y avait plus qu'un reste dans le fond de la tasse et était refroidit. Je me levais de la table tout en pliant le journal et passant à côté de la poubelle, le jetait.

J'allais tomber dans l'impasse des mille et une question. J'ai compris, ce que cela avait pour sens, "le hamster se fait aller". Je tombais dans ce piège. Avant d'aller sous la douche et me préparer pour la journée, j'interceptais de la main, le téléphone avec afficheur et je déroulais les appels.

Aucun appel ne parvenait de Paella. Bien entendu, elle était revenue chez elle, depuis le 4 août. Et bien entendu, les choses n'étaient plus ce qu'elles étaient.

Une fois sous la douche, ce qui était rare, ma préférence étant l'eau du bain, je ne me sentais pas tout à fait en sécurité. Je n'entendais pas les bruits, les sons inévitables et réguliers de la maison. Je coupais la durée de la douche à 5 minutes et tirais le rideau en y posant les pieds sur le tapis.

Prenant la serviette de bain et l'entourant sur mon corps, le son du téléphone me saisissait à la tête et je sursautais.

snorounanne - (sortant de la salle de bain et prenant l'appel dans le couloir) Allô?

Dédé - Salut ma belle! Je passe te prendre dans... (regardant sa montre) exactement huit heures. Bye! (coupant la ligne)

snorounanne - T'es cinglé quoi? Le fainéant, il a raccroché. (Déposant le récepteur dans son socle) Qu'il ne me rappelle pas, je vais l'étrangler. (Allant à la chambre)

D'ici dans huit heures il sera 17 heures. Le temps de prendre un souper, un bon repas et de s'atteler pour l'émission "snorounanne reçoit ce soir" Il a de ses mauvaises habitudes d'appeler et de déranger. J'avais espéré que ce soit Paella, mais, je devais m'y résigner. Et pourquoi faut-il que ces choses en arrivent à ce stade?

Si cette petite pimbêche Charlyne n'avait pas fouillé, n'avait pas retiré une seule page de ce cartable rouge. Ah que puis-je faire contre le temps? Contre les événements? Contre le destin?

Pendant presque une heure, je me préparais et faut dire que je flânais aussi. Les heures se déballaient si rapidement que tout ce que j'ai pu prendre connaissance, était le klaxon de la fourgonnette où l'infernal démon, Dédé se plaisait à appuyer. Je sortais de la maison, en ayant pris soin de verrouiller la porte. Après 5 coups de klaxons, contournant le devant de la fourgonnette pour monter, il me souriait à belles dents.

snorounanne - Dédé, merde... y a des voisins autour, penses-y!

Dédé - Tu as faim? Moi, j'ai une faim d'enfer. J'ai pris qu'un beigne ce matin et trois cafés.

snorounanne - (m'installant sur le siège de devant, bouclant la ceinture) Tu m'énerves quand tu me réponds pas. T'as entendu ce que je t'ai dit? Ne klaxonne plus comme un forcené. 

Dédé - Où est ta bonne humeur? (faisant marche arrière) Tes voisins sont des durs à cuire? Ils écoutent aux portes? Ils passent leur temps à t'épier? Nous regardent-ils avec des lunettes d'approche? (prenant la direction sud)

snorounanne - Je ne veux pas avoir de problème et je n'ai pas de problème avec le voisinage et si tu recommences à klaxonner... je trouve,...

Dédé - Un remplaçant comme chauffeur privé, d'accord. Je ne recommencerai plus. Alors... (me regardant)

snorounanne - Alors quoi?

Dédé - Tu as décidé de l'endroit qu'on irait souper?

snorounanne - Sur Ste-Catherine, c'est pas le choix qui manque.

Dédé - Est-ce des idées que je me crée, tu m'as l'air bête... Ouais, bête, agressive. T'as pas bien dormi?

snorounanne - Ah oui, autre chose... Ne m'appelle pas si c'est pour me dire des stupidités du genre de ce matin, okay?

Dédé - Je savais bien qu'y avait quelque chose sous ses babines rétractées refusant de sourire. (roulant sur le boulevard Labelle prenant la sortie de l'autoroute 15 sud)

snorounanne - Je n'aime pas être dérangée de la sorte.

Dédé - Moi si, tu vois. Tu peux m'appeler n'importe quelle heure, pendant ma douche, qu'importe, frottant mon zizi, ça me dérangerait pas.

Sans tarder, je lui enfonçais un coup de poing en plein dans les côtes, le camion dérivait de la trajectoire, le pied sur le frein, il se tassait sur la droite stoppant le moteur. Une engueulade s'entreprenait entre lui et moi. J'ouvrais la portière, descendais et butais du pied sur la carrosserie. Il approchait, les bras en l'air.

Dédé - T'es complètement folle! Tu aurais pu nous tuer! Nom de Dieu! Mais qu'est-ce qui t'a pris?

snorounanne - Fais tes conneries de macho avec tes enfoirés amis, avec ces connards! Tes histoires de mâles virils, j'veux pas les connaître, j'veux pas les entendre et encore moins les voir, okay? Je suis...

Dédé - De quoi tu parles? 

snorounanne - (le bousculant de mes deux mains et remontant dans la camionnette) Je suis une femme, pas un de tes amis de bar à qui tu peux raconter ces histoires de gars! (fermant la portière)

Dédé - (se prenant la tête) Merde... (se dirigeant vers le côté du chauffeur, ouvrant la portière, montant et fermant celle-ci doucement) Je te demande pardon. Je t'ai manquée de respect. Ça ne se produira plus, je te le jure.

snorounanne - (s'attachant) Démarre le camion.

Dédé - Tu me pardonnes?

snorounanne - (regardant par la vitre) Démarre le camion, s'il te plaît.

Dédé - (Ce qu'il fit en poursuivant la route, silence tout le long) C'est bon, nous démarrons. 

Dans la loge, la styliste me coiffait, me maquillait, me jasait de sa journée. Je l'écoutais sans bien suivre la conversation. Des "oui", des "je comprends", des "ah oui"? Tout cela suffisait pour qu'à elle seule, elle s'entende parler. Je vivais une pénétration perturbante intérieurement. Ah misère! Ce que certains mecs ne savent pas se contenir... en présence de femmes.

Si les jokes machos, virils vous font rire mesdames, vous devez certainement être du type machos vous-même. Oui, on peut en rire, oui on peut trouver cela drôle, mais quand cette joke est agencé avec  je, moi de la personne... il y a une marge d'irrespect dans ces propos. Et, ça devient plus de l'intimité intimidant. À chacun de l'interpréter, je n'interprète pas, je le dis tel que je le sens.

la styliste - Ça ne te ressemble pas d'être muette. Tu n'aimes pas les vêtements? Le look?

snorounanne - Non, non. C'est bien ce que je porte. C'est bien la casquette. Tout est bien. Quelle heure est-il?

la styliste - Ta montre est en panne? (sourire taquin)

snorounanne - Ah... (voyant  bientôt l'heure de l'émission) Encore du temps pour écouler le temps. Petite partie de cartes?

la styliste - Je veux bien mais... ne me laisse pas gagner.

snorounanne - Je te l'ai dit, je ne sais pas jouer. (sortant le paquet de jeux de cartes) Rouge ou noir?

la styliste - Noir et joue, ne fais pas semblant. (clin d'oeil)

snorounanne - On verra. (Brassant les cartes)

Avec vigueur et intensité, le sourire et l'agrément d'offrir un bon show, mesdames et messieurs, voici l'émission!

mardi soir, 20:00

 C'est ma casquette...

snorounanne - Bonsoir mesdames et messieurs dans la salle, bonsoir les gens à la maison. Bienvenue à une autre émission de snorounanne reçoit ce soir. Et ce soir, nous aurons de la belle compagnie. Comme les gens ont apprécié ce divertissement que deviennent-ils nos artistes québécois de jadis? Entre guilllemets, "les has been", il vous sera offert sur un plateau d'argent, notre invité de ce soir.

- Je vous en fais un profil, mesdames et messieurs, un genre de pedigree au naturel. Son vrai nom est Jean-Marie Rusk, né le 12 décembre 1943, est un chanteur qui fut très populaire dans les années 1960 au Québec.

C'est le producteur Guy Cloutier qui le prend en charge à partir de 1966. On lui doit les succès tels que "C'est bon pour le moral", une reprise du succès de la Compagnie Créole et "Agadou", hymne estival du Club Med. Il est le père de Kim et de Jean-Patrick Rusk, qui celle-ci participait à la 3e édition de Loft Story, une émission de télé-réalité diffusée au Québec sur les ondes de TQS.

Je pense que vous l'avez tous deviné. Eh bien, accueillons, si vous le voulez, avec coeur, monsieur Patrick Zaaaaaaaaaaabé! (me levant du fauteuil et l'accueillais en applaudissant avec la pièce musicale agadou)

 Agaaaadou dou dou... vous en souvenez-vous?

snorounanne - Bonsoir monsieur Zabé.

Patrick Zabé - Bonsoir mademoiselle d'Humour! (se faisant une accolade)

Je sentais sur lui, l'agadou... bien non voyons, des farces!

snorounanne - (les gens dans la salle réapplaudissaient de plus en plus avec coeur) Je me demande... je me demande s'ils vont faire la même chose cet hiver? (lui indiquait le fauteuil à prendre place)

Patrick Zabé - Vous avez un auditoire resplendissant, mademoiselle d'Humour. Et félicitation à cette conception géniale de faire revivre les artistes d'époque lointaine.

snorounanne - C'est une bonne idée, je n'en suis pas responsable, je ne fais qu'animer. Et merci à vous d'avoir accepté notre invitation.

Patrick Zabé - Vous avez une telle prestation, le sens de la présentation et vous... vous êtes en plus, jolie.

snorounanne - Si je l'étais pas, monsieur Zabé, l'émission aurait été un échec?

Patrick Zabé - (souriait) C'est une question piège? Je me suis mal exprimé.

snorounanne - Vous êtes plus joli sans l'épaisse moustache et les touffes de poils sous les tempes. Je me rappelle de vous avoir vu à la télé, chanter senor meteo, agadou entre autre. C'était du lipsing. Le budget des émissions du temps, très maigres pour avoir un orchestre ou quelques musiciens dans le décor.

Patrick Zabé - La belle époque de se faire aller les lèvres et de bien écouter le disque qui jouait, hen... fallait le faire!

Il a gardé ses airs de zabé, nul doute!

snorounanne - Monsieur Zabé, j'ai pour les gens à l'écoute et ici présent, des saviez-vous que... ça vous dirait de s'y amuser?

Patrick Zabé - Mais allez-y, jeune demoiselle.

snorounanne - Okay, on commence par celle-ci: Saviez-vous, mesdames et messieurs, que  son véritable nom est  Jean Rusk.  Alors pourquoi Patrick Zabé? Vous pouvez répondre?

Patrick Zabé - Certainement. Au bureau de Tony Roman, il y avait un jeune garçon français, il s'appelait Michel Zabé, qui étudiait le marché du disque québécois et qui faisait ses rapports quotidiens à son collègue en France, Patrick Lumbumba. Il n'en fallut pas plus pour inspirer Guy Cloutier. Le prénom de l'un et le nom de l'autre et me voici rebaptiser Patrick Zabé! Simple non?

snorounanne - Épatant! Et saviez-vous, mesdames et messieurs, que lors de l'enregistrement « Un Baiser, Un Baiser » son premier 45 tours, il n'y avait que trois musiciens, Tony Roman au piano et à l'orgue, Nanette Workman à la basse et Jean-Guy Milo à la batterie. Lors de la prise de voix, Tony Roman voulait absolument qu'il chante avec une voix rauque comme Nino Ferrer. C'est vrai?

Patrick Zabé - Très vrai. Pendant que je chantais , il me frappait pour me mettre en colère. L'envers de ce 45 tours a été fait avec mes propres musiciens et si vous prenez le temps d'écouter l'intro de cette chanson, il y a une grave fausse note de notre bassiste. Nous voulions tous reprendre l'enregistrement mais Tony, dû au court temps de studio disponible, n'a jamais voulu en prétextant que tout s'arrangerait lors du mixage. En conclusion, si vous êtes artistes ne vous laissez jamais prendre par les arrangements au mix, une fausse note demeurera toujours une fausse note.

snorounanne - Il était tête de pioche, ce Tony Roman... Puis! Saviez-vous que sur la chanson « C'est un rêve » c'est Tony Roman qui joue de l'orgue? Non? Dans la salle? Non? Bien, moi non plus. Et pour finir avec les saviez-vous que... une dernière! Saviez-vous que lors de l'enregistrement de la chanson « Ah M'sieur Zabé », une erreur s'est produite, la tonalité étant trop basse. Vous aviez fait quelque chose pour y remédier?

Patrick Zabé - On a réglé le problème en accélérant la vitesse de la chanson. (riant)

snorounanne - Si vous avez par bonheur encore le 45 tours de monsieur Zabé, Baiser, baiser, veuillez me l'expédier, je voudrais écouter ça. Cette erreur... camouflée ou presque. Dites-moi, que devenez-vous aujourd'hui? La question que je me pose et d'autres personnes.

Patrick Zabé - Je me suis lancé dans une boutique de mode masculine et féminine. Zabé Jeans. J'y fais mon travail, ma retraite. Les Zabé Jeans compte de nombreuses succursales dans divers centres commerciaux de la région, soit aux Promenades Beauport, à Laurier Québec, aux Galeries de la Capitale ainsi qu'aux Galeries Chagnon à Lévis. Venez-y en grand nombre. Je pourrais vous suggérer un beau pantalon moulé, mademoiselle d'Humour.

snorounanne - Vous trouvez que celui que je porte est trop démodé? (Je lui coupais la parole) Nous avons des photos à vous présenter, monsieur Zabé. Regardez le moniteur.

Patrick Zabé - Avec joie!

C'est loin, c'est loin... il était sans moustache mais.... touffu des tempes...

snorounanne - Et commentez-nous ces photos à l'instant...

Fils et fille à papa Zabé

Sa fille et lui-même lors d'un hommage, le sien

Patrick Zabé - Ce sont mes enfants sur la photo, Jean-Patrick et Kim. C'était au mois de février, l'an passé. On fêtait mes 40 ans de métier.

snorounanne - Elle est ravissante votre fille.

Patrick Zabé - Oui merci. Et aussi prise. (clin d'oeil)

snorounanne - Dommage pour ces nombreux hommes célibataires... Je ne ferai pas de lipsing pour vous annoncer que nous devons passer en pause commerciale, monsieur Zabé. Et reviendrons avec vous, en chanson. Nous aimerions beaucoup entendre chanter de vive voix, agadou.

Patrick Zabé - Ça me fera plaisir de la chanter.

snorounanne - Après ces pauses commanditaires, mesdames et messieurs, nous revenons en chanson, avec notre beau Patrick Zabé!

Coupure, coupure, coupure... sautons au lendemain après-midi. Entourée de deux de mes copines, nous prenions un verre sur une terrasse. L'une d'elle avait détecté chez moi, un comportement maussade et le grand bien me fit de sortir en leur compagnie.

Je leur décrivais en bref l'émission d'hier avec le Zabé, l'imitant à ma façon, avec des airs comiques.

si vous pensiez que je chantais " dix moutons... de la souris verte, détrompez-vous!

snorounanne - J'aurais eu ce temps de me faire une manicure, les filles... tellement que je me morfondais... à cette émission hier soir. Je sais pas... j'étais pas moi-même.

copine à droite - Trop absorbée dans tes pensées. Pourquoi tu ne prends pas de vacances aussi?

copine à gauche - Hé... parlant d'absorbée... qui c'est cette belle femme avec l'auto de police. Elle regarde depuis tantôt dans notre direction.

copine à droite - Je n'ai pourtant pas fait d'excès de vitesse.

snorounanne - Bonté divine...

copine à droite - Tu la connais?

copine à gauche - Oh! snorounanne, je crois que c'est toi qu'elle regarde...

La policière de la semaine passée

snorounanne - Attendez-moi, je reviens. (me levant et allant à sa rencontre)

copine à gauche - Tu crois que c'est sa nouvelle petite copine?

copine à droite - Elle nous en aurait parlée. (toutes les deux ciblant les proies)

snorounanne - Bonjour Genny.

Genny Dubois - Salut... Tu... tu as quelques minutes?

snorounanne - (tournant ma tête vers la table des copines et leur souriant) Oui bien sûr.

Genny Dubois - Montons dans la voiture... pour discuter.

snorounanne - Ah okay... j'ai eu peur que ce soit pour une arrestation. (elle m'ouvrait la portière) Tu sors souvent en voiture de police hors service?

Genny Dubois - Tu poseras tes questions à l'intérieur.

Et à l'intérieur, la discussion fut intense, profonde. Un sujet fragile que peu de femme en parlerait, se confierait. Pourquoi donc à moi, elle se confiait?

La suite, il y en aura une à cet effet. Il vous suffit d'y revenir mais je ne peux vous garantir que ce sera au prochain. Mesdames et messieurs, faites jouer la musique et laissez-vous aller dans cette vague en vous créant un scénario de ce que cette policière confie à la journaliste, snorounanne. Écoutez la chanson interprétée par Heidiscope qu'on peut retracer sur youtube.

Merci pour votre passage. À bientôt! Bisous!


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