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Je ne fais pas ma Nadine Morano !

Publié le 12 août 2010 par Desfraises

Je ne fais pas ma Nadine Morano !Par un après-midi exceptionnellement oisif, je touittais, je glandais, j'échangeais quelques âneries avec des inconnus que je connais un peu malgré tout. Je picorais un blog ici, un roman en construction là, un site d'information tout ce qu'il y a de plus sérieux là, avant que ne me tombe un œil à la lecture d'une faute, d'une coquille, commises par ces sites tout ce qu'il y a de plus sérieux (Libé, Marianne2.fr, leMonde.fr, etc.) tous me doivent quelques yeux ayant roulé sous l'armoire et désormais pleins de poussière, et des bras qui tombent et n'en peuvent plus de tomber. Mais un correcteur ça coûte des sous. Sans blague. Et les journalistes qui écrivent correctement sans aligner deux formules éculées 1 ou deux marronniers las de remplacer une actualité qui serait par trop obtuse ou culturelle ou fouillée ou réellement internationale [j'en veux pour preuve la priorité donnée aux 250 Français coincés en Inde (au Ladakh), tandis que 180 Indiens ont eu la malchance de mourir (lien)] ... zut ... où ce qu'il est mon début de phrase ? Non, je ne fais pas ma Nadine Morano (l'équivalent féminin de Frédéric Lefebvre) qui a trouvé en la personne du journaliste son nouveau punching-ball. Donc les journalistes... qui blablabla... se font hélas rares. Qu'est-ce que ? Euh, voilà, ça me revient.
Et déjà, mes gentils lecteurs appelés par d'autres sirènes (e-mail ou tweet ou ratatouille-trop-longtemps-sur-le-feu les sonnant) et monstrueusement déconcentrés par la perspective d'avoir à potentiellement recoller des morceaux pour comprendre ce pathétique billet..., (virgule, mon poulet, finis tes phrases, bon sang !) ...ont disparu.
A la ligne. Je clavardais benoîtement avec une charmante demoiselle. Et lui signalai qu'elle eût pu, la goujate, penser à moi alors qu'elle refilait une patate chaude à salutthomas, à doudette, à Framboize. Il s'agissait de répondre à quelques questions sur sa façon de bloguer. Qu'avais-je donc à raconter de plus intelligent, de plus original ? Rien. Je ramenais ma fraise, quoi. Et puis, comme disait Bidule, rien n'est moins original que celui qui cherche à l'être, original. Mais c'était sans compter sur mon neurone restant qui rappelait soudain à ma mémoire que Yann avait répondu, et Nicolas aussi, et Béatrice, et c'est SeeMee qui avait ouvert le bal. Et m'avait même invité à danser avec elle. Et moi, je débarque 3 mois plus tard.
Et je m'en tire avec une pirouette. Une capture d'écran, ci-haut. De mon ancien blog. Qui gravite sans pilote dans la blogosphère. Jouet cassé par un blogueur victime d'un sérieux coup de lune. Moi. Je blogue des fraises et de la tendresse depuis un an et 3 mois – blog né dans les choux sud-africains. Je sème mes humeurs tels des cailloux, çà et là, parfois minuscule gravillon, parfois anguille parfois baleine. J'écris, j'aime, je vis.
1 Si vous n'avez pas écouté les émissions de Pascale Clark sur France Inter. Frédéric Pommier épinglait avec talent les tics journalistiques et ça vaut son pesant de cacahuètes : à lire, la fameusite !

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