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Texte qui aurait dû être mis en tête du 1er article.

Publié le 12 août 2010 par Maurice Puault

 

"Le texte qui suit est écrit pour aider à ce que quelque chose se passe. C'est un simple témoignage. Face à l'avancée inexorable d'un urbanisme qui a oublié son lien de naissance avec les sciences humaines, il me paraît utile de ne plus transiger. Si l'urbanisme n'a plus aucune urbanité avec l'Homme, l'Homme doit s'en protéger, si ce n'est le combattre.

Il y a dans les lignes qui suivent des phrases qui passent pour définitives, qui paraissent rayer d'un trait de plume certaines réalisations de l'urbanisme d'aujourd'hui. Ces phrases semblent oublier le profit "humain" qu'apportent à la civilité les médiathèques, les crèches ou bien encore les moyens de transports créés par des projets d'urbanisme. Que l'on comprenne bien : ce qui est critiqué ici c'est le mode de fabrication de ces réalisations, en aucun cas les réalisations elles-même. L'outrance de certains mots ne fait que répondre à l'urgence de pointer le problème. Il n'est pas question de trouver toutes les qualités à un "laisser faire" en matière de politique de la ville.

Comment dire? S'il faut choisir entre "mal faire définitivement" et "ne rien faire dans l'urgence", la deuxième proposition laisse toutes ses chances à de meilleures solutions. Ne rien faire est parfois préférable à mal faire, et ne rien faire est le meilleur moyen de comprendre le manque, de découvrir s'il y a réellement "quelque chose" à faire en matière d'urbanisme, et surtout "à quel endroit". L'hyperactivité tous azimuts de l'urbanisme contemporain est le résultat de son alignement forcé avec d'une part le calendrier électoral, et d'autre part avec les besoins de rentabilité du système financier mondial. Cette hyperactivité ne nous laisse plus le temps de réfléchir aux besoins nécessaires (et suffisants) que nous avons ; c'est d'ailleurs son but.

Nos villes doivent continuer à être les creusets dans lesquels les hommes, s'obligeant à vivre ensemble, fabriquent l'humanisme. Nous donnons mandat à nos maires pour qu'ils soient les gardiens de cet humanisme, et les juges impartiaux de cette civilité que nous fabriquons tous ensemble. La politique, cette "science des affaires de la Cité", est l'outil que nous ont légué les Grecs anciens pour construire la démocratie dans nos villes. Le texte qui suit se veut politique, pour participer humblement, et sûrement de façon brouillonne, à contrer un urbanisme qui a oublié la démocratie en chemin ; pour tenter de gripper une machinerie folle qui n'a plus aucun conducteur, et qui entraîne l'Homme à marche forcée bien loin de l'humanisme. Un humanisme qui se construit d'abord à petite échelle."

Commentaire de Maurice :

Il y a beaucoup trop de politiques qui veulent laisser des traces de leurs passages !

Et nous avons ce que nous voyons, depuis le début de la décennie, un bel exemple à Romainville de ce qu'ils sont capables de faire pour ça ! Faire feu de tout bois pour faire parler de soit quelque en soit les conséquences pour les administrés. Il n'y a que la claque municipale qui est aveugle et admet tout sans sourciller !

Mais ne dit-on pas qu'il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir ?!


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