Après la folle aventure estivale de la Caravane des idées, voici venu le temps pour les Jeunes pop d'élire leur président. Six candidats en lisse, un seul vainqueur, toutes les conditions semblent réunies pour que des voix s'élèvent, que des idées émergent, en un mot : que le débat soit. Mais débat ne rime pas toujours avec idées.
(dessin : Louison)
Dans une semaine, la branche des jeunots de l'UMP, devra élire son nouveau président. Celui-ci sera confronté à un défi
de taille : gérer la campagne présidentielle pour 2012.
En face de Benjamin Lancar, président sortant et candidat à sa propre succession, cinq jeunes umpistes de 19 à 29
ans comptent bien tirer leur épingle du jeu : Mike Borowski, Aurore Bergé -déjà candidate en 2008 et actuelle porte-parole des Jeunes pop-, Niels Verdonk, Louis Morin et Laurent Dubois. Entre
les soupçons de fraude et l'abondance de candidats, l'ambiance est à
la controverse. Lancar doit affronter une pluie diluvienne de critiques ; de son bilan, ses détracteurs ne retiennent que le « buzz médiatique ». Mike Borowski, fondateur du collectif « Pour
plus de démocratie dans les jeunes populaires », n'a pas de mots assez durs pour dénigrer l'action de son rival : « Il a fait fuir les adhérents, c'est le plus mauvais président des
Jeunes populaires depuis l'époque des Jeunes RPR. Il fait de la communication creuse ».
