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Énigmes et objets cachés : Le serment de sang

Publié le 13 août 2010 par Gameinvaders

Toujours dans sa collection très orientée casual gamers, Micro Application nous livre aujourd’hui un jeu d’actualité, si je puis dire, puisqu’il s’agit du Serment de Sang où l’on incarne un jeune vampire. A l’époque où les suceurs de sang sont très en vogue, suffit-il d’en mettre un sur la jaquette pour vendre des palettes de jeux ? Vu la qualité, je ne suis pas sur…

Énigmes et objets cachés : Le serment de sang

Le fameux système de compétences

Le serment de sang reprend ni plus, ni moins le principe de toute la série Enigmes et Objets cachés. Dans cette collection, on a eu du bon comme du très mauvais. Un Alice au Pays des Merveilles qui s’en sortait plutot bien malgré sa maigre durée de vie contre un Shutter Island qui n’avait que sa licence comme intérêt. Et bien Le serment de sang n’est pas une révolution, autant le dire directement. On s’ennui assez ferme au bout d’une petite demi heure de jeu et pour cause, les aller-retours sont légion. Avec une vingtaine de pièces a visiter (et encore, je crois que je suis un peu large) on va forcement devoir revenir d’avant en arrière pour compléter les énigmes. Enfin énigmes, il faut le dire vite. A part aller collecter cinq objets à droite à gauche, disperser d’une façon quasi aléatoire, le cerveau ne va pas travailler outre mesure. On pourra, certes, remarquer qu’il maintenant possible d’avoir plusieurs listes d’objets à collecter en même temps, pour minimiser les aller-retours et les lenteurs, mais ce n’est pas encore assez ! Le principe peut sembler divertissement au premier coup d’oeil mais la redondance du titre vous lassera très vite. Surtout si vous avez fait d’autres jeux de la même série. Je reviens également rapidement sur l’aspect esthétique du titre. Graphiquement, les objets sont répartis dans les pièces sans la moindre notion d’unité, les proportions sont parfois très discutables également. On ne parlera pas du coté technique qui est, disons, convenable hormis les temps de chargement et les animations ralentissant le rythme du jeu, déjà pas faramineux.

Énigmes et objets cachés : Le serment de sang

Entre deux pièces, il faudra parfois attendre que le jeu charge...

Le jeu n’est vendu qu’une vingtaine d’euros, on pourra donc avoir la main plus souple mais c’est tout de même parfois assez affligeant. Par exemple, notre cher vampire va pouvoir « débloquer des pouvoirs » digne d’un Castlevania (transformation en chauve-souris, forme de brume, résistance au soleil…). Le problème, c’est que ces pouvoirs servent juste a limiter la progression du joueur. En effet, lorsque vous débloquerez le premier pouvoir, vous pourrez avancer dans le jeu et ainsi de suite. Rien d’optionnel en ligne de mire. On a donc aucune satisfaction ni impression d’avoir accompli quelque chose. De même pour les succès. Et oui, le jeu introduit la possibilité de débloquer des succès, interne au jeu. Le problème, c’est qu’en faisant le jeu une seule fois, on pourra tous les débloquer sans le moindre mal. Aucun challenge a l’horizon encore une fois. Bien entendu, le jeu est orienté casual, comme dit plus haut, mais ce n’est pas parce que l’on est un joueur occasionnel que l’on est un débile profond ! C’est d’autant plus dommage que le jeu propose quelques idées plutôt intéressantes. On retrouve par exemple un damier sur lequel on pourra poser des cartes, cachés dans le jeu, pour augmenter certains attributs du joueur. On pourra ainsi gagner plus de points pour la fin du jeu (et faire du High Score sur un jeu d’aventure… Sans commentaire) ou, plus intéressant, diminuer le temps de recharge des indices. Une features plutôt bonne qui rajoute de l’intérêt et donne un peu envie de fouiller le jeu. Dommage que ce soit la seule nouveauté intéressante…

Le serment de sang est donc le jeu sans surprise et presque sans atout. On se demande comment il va se démarquer de la concurrence puisque même les vieux jeux d’aventure Lucasarts le surpasse en presque tout point. Les fans des Enigmes et objets cachés ne seront pas dépaysé, c’est le moins que l’on puisse dire. On se dit tout de même une chose, a force de tirer sur la corde, elle risque de casser. A méditer…

Score: 2 out of 5 stars


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