Il n’y a pas si longtemps, une femme qui travaillait était très mal vue. Impossible d’expliquer à son époux qu’elle souhaitait mener de front sa carrière et sa vie de mère, au risque de heurter son précieux machisme. Aujourd’hui, les choses ont presque évolué. Presque car, pour les employeurs, une femme qui a des enfants n’est pas forcément rentable car trop absorbée par son devoir de présence auprès de son enfant. J’écoutais récemment les commentaires de jeunes garçons d’une trentaine d’année environ tenir des élucubrations selon lesquelles une mère au boulot était une mauvaise mère et une mauvaise épouse.
Christina Milian et son bébé
Plutôt que de lui adjoindre de retourner vivre chez sa mère en guise de sanction pour ce prétendu manque à ses devoirs, prenez plutôt compte de cette récente étude réalisée par l’université de Columbia: suite à une étude portant sur le développement et les caractéristiques familiales de plus de 1000 enfants âgés de 0 à 7 ans, les chercheurs concluent à un effet neutre de l’activité professionnelle de la mère sur son (ses) enfant(s). Alors, terminées les idées selon lesquelles les « working women » étaient à l’origine du mal-être de leurs enfants, leur refus d’alimentation ou d’échecs scolaires?
La reprise de ses fonctions serait compensée par des avantages tels qu’un meilleur épanouissement qui conduirait la mère à s’occuper de son enfant avec plus d’amour et moins de frustration, ou encore l’augmentation des revenus du couple assurant un meilleur confort à l’enfant.
Une étude qui mérite d’être connue de certaines.