Magazine Politique
Période très singulière que l'actuelle pour les présidentiables qui voient avancer l'échéance de 2012 mais sans pour autant avoir encore la certitude qu'ils feront partie des compétiteurs définitifs. C'est la cas pour Ségolène Royal tout particulièrement.
Est-il possible de déduire du taux actuel d'attractivité le niveau de compétitivité des candidats de demain ?
Probablement pas.
Parce que l'opinion est très mobile, qu'elle bouge vite et beaucoup.
Parce que les prochains tournants sont peu prévisibles encore.
Parce que le courant central ne s'est pas encore affirmé durablement.
Pour toutes ces raisons, il faut donc rester dans une course dont on sait que le contenu précis se dégagera probablement le plus tardivement possible.
Comment rester dans un telle course sans décevoir l'impatience de ses troupes ?
C'est la seconde question à régler. Probablement en effectuant une réelle pédagogie de patience pour expliquer un nouveau calendrier a fortiori dans un contexte de crise qui rend les repères plus diffus et l'opinion plus réactive.
Voilà le défi de méthode de la rentrée pour Ségolène Royal qui doit par ailleurs ré-affirmer son ancrage sur le contenu.
Elections US de novembre 2010 sur notre blog : escalade dans les negative ads : voir billet du jour : BlogExprimeo