Pas plus tard que tout à l’heure, et comme (presque) tous les mois, j’ai passé une commande de pneus par internet : “online” quoi ! De beaux boudins Michelin, le dernier cri full adhérence qui m’a coûté un rein va bien. Oui parce que moi je veux bien faire tourner “le commerçant au coin de la rue” mais plus de 30% d’écart au niveau du prix… faudrait pas déconner !
Et là au moment de finaliser ma commande on me propose de souscrire une assurance dans une grande compagnie moyennant “seulement 3€/pneu”. Alors certes, vu le montant total de la commande, 3€/pneu je m’en balance carrément mais ce “pneu endommagé = pneu remboursé” m’interpelle quand même. Ca veut dire quoi ça exactement ?
Ca fonctionne si j’explose un gommard en passant comme un porc une épingle sur trois roues ? Il ne m’en fallait pas davantage pour foncer lire le “contrat dommages pneumatiques” et déchanter rapidement
Un contrat de trois pages (Times New Roman) avec des milliards de conditions, des réserves d’exclusions de garantie à n’en plus finir, des valeurs de remplacements incompréhensibles et une déduction de la vétusté
Mais sinon concrètement ils font quoi ? Il font subir une expertise au pneu ? Et puis comment ils déterminent cette “vétusté pneumatique” ? Genre ils mesurent l’épaisseur de gomme restante au pied à coulisse et ils divisent ça par la racine carrée de l’hypoténuse (hors taxe) du rayon de braquage ? Bref, bref, bref, faut pas déconner, j’ai bientôt plus d’assurances que de trucs à assurer ! Toujours est-il que j’ai hâte de tester torturer ce nouveau mélange de gommes sur un tarmac chaud-brulant 
PS : Je décolle pour Genève en fin de semaine (coupaing me voilà!) alors je vais m’atteler à mettre en place le nouveau design du blog assez rapidement.
