Fenêtres somnambules
Sur mon front le frisson
d’une aile
et la lumière dentelle
Las paroles autour de moi
sans couleur
sans écho
Je chante pour la pluie froide le soleil
qui marche sur l’ombre
Et mon âme funambule
A l’aube suspendue
tangue et se réfléchit
A l’infini
sur le miroir brisé des fenêtres
Somnambules.
Attrait d’un éclat de feu…
Oser
de l’autre côté du miroir
Une alouette
chante.
(Michelle Le Gal)