On pourrait penser que l’hiver est encore loin, mais les températures de cette mi-août annoncent — déjà — la fin de l’été. Et, même si les rigueurs de l’hiver ne sont pas encore là, les effets de l’hiver précédent le sont déjà. Par exemple, les nids-de-poule formés dans la chaussée lorsqu’il gèle, ou qu’il dégèle. Ces trous à même la route peuvent facilement provoquer une casse matérielle si vous avez le malheur de rouler dedans. Pour autant, est-ce à vous de payer les réparations ? Certainement pas !
Si une telle mésaventure devait vous arriver, assurez-vous de bien conserver le justificatif (devis du dépanneur, par exemple) certifiant que les dégâts matériels sont bien dus au nid-de-poule sur lequel vous avez roulé. Puis repérez le type de route dont il s’agit, et si l’accident a eu lieu en ou hors agglomération. En agglomération, s’il s’agit d’une rue ou d’une route départementale, c’est au conseil municipal représenté par son maire de prendre en charge les réparations effectuées. Hors agglomération, pour une route départementale, c’est le Conseil général du département qui est responsable. Sur une route nationale, c’est le préfet du département où se situe l’accident. Pour les autoroutes, deux cas de figure : si c’est une autoroute d’État, le ministère est imputable. S’il s’agit d’une concession, c’est la société concessionnaire qui aura à répondre du mauvais entretien de son autoroute.
Les collectivités territoriales, les sociétés autoroutières ou l’État sont assurés contre ce type de dommage. La première démarche à engager sera une procédure amiable auprès du gestionnaire de voirie. En l’absence d’accord, il faudra en passer par un tribunal administratif. Il faudra, bien sûr, veiller à être irréprochable de votre côté. Notamment, avoir bien respecté le Code de la route…