Un excellent lot de toros de La Quinta, certes peu lourds et pour certains peu piqués, mais plein de noblesse.
Un duel El Juli vs Perera dont le 1er est sorti vainqueur …à l’ estocade.
El Juli : 2 superbes faenas dominatrices et templées, un pinchazo et un “julipie” à son 1er : 1 oreille malgré un public qui en voulait 2 !. A son 2ème, bonne estocade : 2 oreilles.
Perera : 1 oreille à son 1er, mais 2 pinchazos à son 2ème après une faena qui aurait pu être de rabo : 1 nouvelle oreille, vuelta posthume au toro.
A voir dans ces vidéos le 2ème du Juli et le 2ème de Perera
Sortie en triomphe pour les 2, en compagnie du Mayoral.
(Curro Diaz revenant de blessure a montré quelques détails de l’ artiste qu’ il est, malgré une série de désarmés spectaculaires à la cape à son 1er)
CORRIDA A DAX - 17 AOUT 2010 : EL JULI
envoyé par jeanmi_64. - Foot, rugby, surf et encore plus de sports en vidéo.
CORRIDA A DAX 17 AOUT 2010 : PERERA
envoyé par jeanmi_64. - Foot, rugby, surf et encore plus de sports en vidéo.
Ci-aprés la reseña de Pierre Vidal sur son site:http://www.corridasi.com/
“Dax, mardi, plein.
6 toros de La Quinta. Vuelta au 6ème « Callejuelo » n° 53
Curro Diaz bleu et or : salut et salut.
El Juli vert et or : une oreille et deux oreilles.
Miguel Angel Perrera : une oreille et une oreille.
El Juli, M. A. Perera et le mayoral sont sortis en triomphe.
Ce fut une page d’histoire, elle marquera les esprits. On le doit d’abord aux toros de La Quinta porteurs de cette origine trop rare mais si précieuse : Santa Coloma ; ce « toro mexicain » qui charge sans jamais se lasser et répète avec classe et vibration. Ils demandent leurs papiers aux toreros et ne supportent pas la médiocrité. Devant, il y avait ce qui fallait !
Curro Diaz fut le plus discret, mais quelle douceur, quelle élégance dans sa muleta. Relevant de blessure, il eut des moments emplis de cette saveur andalouse qui enchante l’amateur.
El Juli est au sommet de son art. Son apoderado, Roberto Dominguez, nous le confiait : « jamais Julian n’a si bien toréé à la cape ». Ce furent six véroniques au ralenti terminées par une demie à montrer en boucle dans toutes les écoles de tauromachie. La fanea fut du même tonneau, d’une lenteur infinie sans faute de goût avec une entente parfaite entre l’homme et l’animal. Une entière en deux temps. Il attint à nouveau des sommets qui semblaient inaccessibles au second passage conclut d’une entière.
Miguel Angel Perera piqué, toucha deux « crèmes » et sut se mettre au niveau du « patron », toréant dans un rythme parfait ses deux la Quinta, les guidant dans des circulaires qui semblaient éternelles. Quelques ratées à l’épée qui limitèrent son succès.
La palme revient à « Callejuelo », dernier toro de la feria, quintessence de la noblesse. On n’oubliera pas ce brave !
Pierre Vidal”
A SUIVRE DANS LES PROCHAINS ARTICLES :
Le triomphe de Manzanares à Saint Sébastien lundi, la corrida de jeudi à Saint Sébastien et…….
l’ Agur final de la feria de Dax !