Hitchcock, 1963.
Film surprenant, qui ne ressemble pas aux autres œuvres d’Hitchcock. D’habitude ce sont des aventures humaines interminables. Là quelques actions intenses, et c’est la nature contre l’homme.
J’ai l’impression que cette histoire a inspiré des films d’horreur, sans rapport avec son thème, comme La nuit des morts vivants (où l’on a remplacé la mouette par le revenant), ou Fog (toujours avec des revenants).
Aussi, comme d'habitude, une blonde glaciale saute sur un beau brun viril et une histoire psychologique compliquée, cette fois-ci de relation mère fils. Sont-ce les ressorts de processus mécaniques, « professionnels » à l’anglo-saxonne, qui garantissent le suspens, comme je le pensais dans ma jeunesse, ou faut-il y rechercher l’empreinte de l’inconscient d’Hitchcock, comme le croit l’intello français ?