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Test de Battlefield Academy

Publié le 18 août 2010 par Cyberstratege

Battlefield Academy

Battlefield Academy est un très sympathique jeu de stratégie sur le thème de la 2nde Guerre Mondiale, qui s’inspire d’un jeu en flash produit il y a quelques années par la BBC, jeu qui connût un certain succès sur le web. Slitherine en a repris les bases pour les améliorer afin de réaliser un vrai petit wargame, facile d’accès, offrant des parties rapides et amusantes.

Battlefield Academy n’est certes pas une simulation, et il n’en a d’ailleurs pas la prétention, mais il comporte des mécanismes et des graphismes nettement plus aboutis que ceux d’un simple jeu en flash, ainsi qu’une grande variété d’unités, le tout permettant de jouer des scénarios intéressants, particulièrement en multijoueurs (PBEM, avec en bonus une gestion automatique des échanges de fichiers). L’I.A. n’est toutefois pas inexistante et, si sans surprise elle ne fera pas le poids face à un wargamer averti, elle conviendra tout à fait pour des débutants.

En solo Battlefield Academy offre trois campagnes sur les thèmes de l’Afrique du Nord (7 scénarios), de la Normandie (10 scénarios) et des Ardennes (9 scénarios), jouables uniquement coté Alliés (l’Axe est jouable en multi). Le tout est accompagné par un didacticiel et doit se jouer dans un ordre précis, chaque campagne débloquant la suivante une fois finie.

Battlefield Academy
Battlefield Academy

Présentation d’un scénario.

Les règles sont simples, mais néanmoins pas simplistes. BF Academy est une sorte de wargame light, à mi-chemin entre jeu de plateau et jeu vidéo. Le plateau de jeu est constitué par un damier, qui ne facilite pas toujours les mouvements ni l’appréciation des lignes de vue. De plus, les routes et obstacles (ex : haies) ont ainsi une fâcheuse tendance à être toujours à angles droits. Heureusement, l’orientation des unités se fait aussi au niveau des angles de chaque case, donnant un total de huit directions possibles. Le terrain de jeu est en 3D et semi-destructible, consistant à dire qu’au fur et à mesure de la bataille le décor évoluera, et à force de tirer dessus vous verrez bien une maison se démolir. Ambiance visuelle garantie. Toutefois, cette destruction n’affecte a priori pas les paramètres du jeu. Le bonus en défense dans un bâtiment ne change pas. Impossible de faire un trou dans une haie par exemple, pour permettre à votre infanterie de se frayer un passage. Selon les cartes, les obstacles forment donc des couloirs qu’il faudra emprunter, obligatoirement.

Battlefield Academy

L’interface est très simple à utiliser. Ici une embuscade italienne donnant lieu à un assaut anglais.

Niveau graphisme, Slitherine a fait le choix d’une ambiance bande-dessinée. Le style comme la modélisation des unités n’est néanmoins pas caricatural et le résultat s’avère globalement réussi (et même plutôt soigné). L’interface est d’ailleurs très intuitive, à quelques détails près mais qui n’affecte pas le gameplay. Ce choix graphique confirme l’orientation du jeu vers un public jeune ou néophyte, généralement peu enclin à jouer à un wargame pur et dur. Heureusement, du fait de règles bien pensées, dans la majeure partie des cas, Slitherine n’a pas négligé pour autant les wargamers, qui trouveront ici dans le mode multijoueur la possibilité de faire des parties rapides et, fonction de l’adversaire bien sûr, qui peuvent devenir très intéressantes.

Évidemment pour un wargamer accompli la campagne solo ne fera pas un pli. Elle n’est pas inintéressante, et s’avère même ardue par moment, juste, l’I.A. du mode solo comme toute I.A. n’offre pas un degré de subtilité capable de retenir longtemps l’attention d’un joueur expérimenté, d’autant plus dans un jeu ne voulant pas être une simulation. Mais ce que Battlefield Academy perd en terme de précision dans la simulation, il le gagne en terme d’amusement et de facilité à s’affronter sur ce qui ressemble par moment à un échiquier avec des pièces à l’effigie d’unités de la Seconde Guerre Mondiale. Il ne s’agit pas de dire que Battlefield Academy singe le jeu d’échec, non. Mais on y retrouve dans une certaine mesure un plaisir similaire et donc aux antipodes de celui procuré par un STR.

L’une des richesses du jeu se situe au niveau de la diversité des unités jouables. Les camps en présence sont l’Allemagne, l’Italie, l’Angleterre et les Etats-Unis. La France devrait bientôt faire son apparition dans le jeu, qui devrait d’ailleurs aussi être traduit en français dans les prochains mois.

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Battlefield Academy : test, 7.9 out of 10 based on 11 ratings

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