Graves menaces contre la JSK

Les menaces graves proférées en direction de la délégation algérienne qui se rendra prochainement en Egypte pour le compte du match retour Al Ahly - JSK n’étonnent personne.
Pour le joueur du Ahly, Houssem Al Badri, son séjour dans la ville des Genêts était un véritable cauchemar. «On a vécu l’enfer depuis notre arrivée à la ville de Tizi-Ouzou. Ce n’est pas normal que notre bus soit caillassé à deux reprises. Hamdouli Allah, nous avons perdu la rencontre et nous allons rentrer chez nous sains et saufs», dit-il.  Et d’ajouter, «les supporters de la JSK nous ont accueillis avec des pierres. Ils ont mis un pressing incroyable. Toutefois, je tiens à dire à la délégation de la JSK qui viendra au Caire de ne pas s’attendre à un accueil avec des fleurs. Je précise aux joueurs de la JSK que les supporters d’Al Ahly vont exercer sur eux, un pressing inimaginable.»
Des déclarations qui confirment leur mode de vie qui n’est en l’occurrence que sauvage. Egarés, Piégés et humiliés par un club  qui n’a pas encore fini sa course, ces Egyptiens ont bien montré que sans leur arbitre, ils ne  jouent plus au foot mais font du cinéma. Sans leur arbitre, ils ne peuvent pas programmer la victoire, deviennent agressifs, oublient le ballon notamment lorsqu’il s’agit de l’Algérie. Ils ne supportent pas de voir en cette équipe algérienne (JSK), un «être» pensant et doué de ses propres réactions, voire des choix tactiques intelligents les mettre à nu. Le journaliste américain Michael Moore disait, «l’ignorance mène à la peur, la peur mène à la haine et la haine conduit à la violence. Voilà l’équation.» Une équation typiquement égyptienne, devrions-nous ajouter.
Cet état d’esprit est affiché par le délégué de Ahly qui déclarait sur la chaîne Nil Sport à la fin de la rencontre : «Nous ne perdons jamais à l’extérieur et ce n’est pas normal qu’en Algérie, on revient dans nos cabas avec une défaite…». Ce n’est pas terminé.   Vous avez une fête au caire, souligne avec force El maâouadh.
Voilà ce qui est dit. Ni les fleurs, l’accueil, les salutations, les remerciements ou les assurances ne valaient rien. Leur seule culture en guise d’oxygène est de maintenir la machine de la violence afin que ce climat de morosité et de haine reste leur oxygène. Mais l’hospitalité algérienne s’est imposée tout naturellement sur le terrain et s’est élevée au dessus des menaces, crachats, gestes obscènes et promesses de vengeances. Des propos de voyous qui ne font qu’accentuer le niveau de haine et éloigner même secrète toute  relation entre les deux parties.   Que faut-il espérer du joueur  Oussama Hosni qui a poussé le ridicule jusqu’à se faire porter un épais pansement sur la tête pour faire croire qu’il était gravement touché par des projectiles. Le commissaire du match plus rodé à ces scénarios a démasqué l’imposture du joueur. Il n’avait absolument rien. Peut-être que les consignes des deux meneurs de jeu depuis le Caire en l’occurrence, le fils de Moubarak et le président de la Fédération égyptienne voulaient obtenir gain de cause auprès de la CAF. «Peut importe le résultat, disait le célèbre fils de Moubarak. Dites nous s’ils se portent bien et qu’ils sont vivants. Quant à Zaher, il a demandé à ses compatriotes de faire preuve de «prudence» et surtout de ne pas prendre de risque», a rapporté la presse.
Rassurez-nous que les joueurs se portent bien – Moubarak insistait auprès de son ambassadeur pour savoir si la sécurité était au rendez-vous ou pas. L’attaquant égyptien Gedo et son entraîneur en chef El Badry ont laissé un message de menaces avant de quitter l’Algérie (préparez vous…). Pierre Desprogres, humoriste français décédé en avril 1988, disait à juste titre : «L’ennemi se déguise parfois en géranium, mais on ne peut s’y tromper car tandis que le géranium est à nos fenêtres, l’ennemi est à nos portes. Alors que peut-on bien reprocher aux Algériens ? Absolument rien sinon que notre culture a du sens et du goût naturel. La leur n’est pas encore cultivée.