On se rend compte de plus en plus que le corps est infiniment plus sophistiqué qu’on ne le pense, et que nos traitements pourraient faire plus de mal que de bien, y compris dans les cas apparemment les plus désespérés.
D’ailleurs, il semblerait qu’en dépit des moyens extrêmement rudimentaires dont disposaient les chirurgiens, seul un faible pourcentage des blessés des batailles anciennes décédait (de l’ordre de 5%).
L’évolution de la médecine paraît ressembler à ce que je suggère pour les changements de l’entreprise : ne pas passer en force, mais comprendre le corps et seulement alors, et si c’est utile, chercher à l’aider, et encore en utilisant ses mécanismes propres.