975
Pauvre tarente restée à mourir dans la fente du volet,
Ta silhouette encore me nargue dans un coin de ciel bleu.
.
Je reste suspendu aux lèvres d'un sourire retrouvé.
Femme qui pleure d'amour perdu ou éperdu,
Mes mots s'abreuvent à la fraîcheur de tes songes.
*
Je te laisse à cette infinie souffrance
Mes forces me quittent
Même plus l’âme à pleurer
*
Je rassemble mes effets
Les charges tant bien que mal
Au coffre de voyage
*
Mon souffle se taris
Sous le couvercle odieux
D’un monde déboussolé
*
Il me faut remonter le fleuve
Boire à sa source
Dormir entre des bras de silence
*
Je reviendrai sur mes pas
Le ménage fait
Le calme retrouvé
*
Rien n’est possible dans ce charivari
Tout se régénère
Où nous pouvons être
Humblement
Hommes
.
Manosque, 10 juillet 2010
©CopyrightDepot.co 000455677