La chicha traditionnelle prend des airs design et modernes

Objet traditionnel s'il en est, la chicha (voir Fumer la chicha, un art de vivre ?) évolue avec son temps. Le narguilé prend maintenant des airs design et modernes.
Signée Hilton McConnico, la chicha de gauche joue avec humour sur la référence au tarbouche, parfois dénommé fès. Pour en savoir davantage sur ce couvre-chef, cliquez sur Mon tarbouche remplacé par un turban berbère ? Les boules sont en nacrine et combinées avec du verre soufflé et le brûleur en céramique high-tech. Sur la photo d'à côté, ces lignes très dépouillées, plaquées or, sont dues à l'orfèvre belge d'origine palestinienne Nedda El-Asmar. Au centre, la designer d'origine libanaise Sibylle Tamer Abillama a créé un objet en forme de Y, d'où son nom, "Why not". Ces trois chichas de haut de gamme sont distribuées par la marque Airdiem (http://www.airdiem.com/).
Plus à droite, ce narguilé de Sahara Design (http://www.sahara-design.com/narguiles-chichas-mode-c-21_25.html/narguiles-chichas-mode-c-21_25.html/narguiles-chichas-mode-c-21_25.html) est davantage à la portée de toutes les bourses. Il utilise de l’acrylique pour le vase, ce qui lui donne une grande solidité, et l’inox pour éviter la corrosion. Tout à droite enfin, l'innovation est technique : ce narguilé ne fonctionne pas de charbon, mais au gaz naturel.

Baptisée "nouvel objet de désir" (à gauche), la chicha est sortie de l'imaginerie ancienne liée à la pipe orientale fumée par de vieux messieurs dans des endroits interlopes et enfumés. Elle s'appécie aussi au bord des piscines (au centre), ce qui fournit quelques idées pour le Jardin aux Etoiles (voir Piscine : grand nettoyage de printemps !).
A Agadir, de nombreux bars et hôtels proposent ce plaisir dont on ne doit pas abuser. C'est par exemple le cas de l’hôtel Tafoukt du Club Lookea (lire Style Souss, groupe hip-hop d'Agadir à succès) où se trouve également la boîte de nuit tendance «The Factory», et au Dorint Atlantic Palace (voir Le nouveau Golf de l'Océan d'Agadir enfin ouvert ! Quel parcours...). J'ai aussi découvert le bar "The Flat" (à droite), où l'on peut danser sur de la musique amazigh. Pour ma part, je me borne à l'écouter, n'ayant pas encore maîtrisé le coup de rein nécessaire pour ne pas être ridicule !