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L’icône vide Eva Joly

Publié le 22 août 2010 par Kalvin Whiteoak

L’icône vide Eva JolyLa France médiatique entière bave : elle a découvert sa nouvelle coqueluche, l’ex-juge d’instruction Eva Joly. Cette plantureuse franco-norvégienne aux lunettes de canard boiteux qui est à l’omelette ce que les œufs brouillés sont au fromage de chèvre.

Elle incarnerait la droiture, l’indépendance d’esprit, la probité, bref toutes les qualités que personne dans le landerneau politique actuel ne semble encore posséder aux yeux du franchouillard de base.

Pour peu, on lui décernerait en sus le prix Nobel de la sagacité, s’il existait au pays de la dynamite, un ingrédient dont elle n’est en tous cas pas pourvue au naturel.

Ce faisant, on confond outre Jura le contenu et le contenant. C’est facile d’embastiller quand on  est juge d’instruction, même si en plus on a un accent bizarre venu d’ailleurs.

C’est facile de bouffer du patron et de se rengorger devant la « conduite » de nombreuses affaires complexes. Mais si l’on reprend à la base et presque comptablement l’exercice de sa mission en cette qualité, force est de constater que face à Eva Joly on est face à un vide aussi sidéral que sidérant.

A part quelques années collées au final à le Floch-Prigent dans une affaire Elf qui aurait pu être menée à chef contre d’autres sérieux oiseaux si la fameuse juge avait fait son travail correctement ( à part emmerder la nullissime Christine Deviers-Joncour, qui elle aurait mieux fait de rester active sur son ancienne branche que de prendre la plume pour le plus grand malheur littéraire de ses nombreux lecteurs) c’est le bide, si on ose dire.

Au fond, la juge Joly n’a strictement rien fait d’exceptionnel ou de remarquable. Et son message politique est acratopège sinon inexistant. Un peu à l’image de Carla del Ponte, la procureure suisse qu’on avait expatrié à la Haye avec plaisir vu le nombre de conneries vides de sens qu’elle faisait en Helvétie et qui est rattrapée aujourd’hui par son passé fait d’excès et d’arbitraire.

Joly et del Ponte ce sont deux flacons vides, certes de forme plus proches de l’outre que de la gracile bouteille de bordeaux blanc. Mais ce n’est pas avec un flacon vide qu’on révolutionne la politique.

Laissez donc la mère Joly vivre de sa grasse retraite sur son île de Groix, braves voisins verts ou écolos : avec un cheval pareil vous courez au casse-pipe. Ou alors exfiltrez-la de suite.
© image AFP/B.Loubinoux/TF1 News

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