Je vous avais parlé il y a quelques jours du sort de l’iranienne Sakineh Mohammadi Astiano.
Chaque jour qui passe est peut-être son dernier jour de vie. Chaque heure qui vient la rapproche inéluctablement de cette mort par lapidation à laquelle la justice iranienne l’a condamnée. Cette femme, qui croupit depuis 5 ans dans la prison de Tabriz, a été condamnée, au terme d’un simulacre judiciaire dont l’Iran a le secret. Deux relations amoureuses hors mariage sont le prétexte de ce verdict qui l’expose à une mort atroce. On tue avec des pierres, on sauve avec des mots.
« La Règle du jeu« , le magazine « ELLE« , le quotidien « Libération » prennent donc aujourd’hui une nouvelle initiative. Artistes, intellectuels, hommes et femmes politiques ainsi que nos lecteurs, tous sont invités à nous faire parvenir un message. Une citation, un témoignage de solidarité, une prière: tous les messages sont les bienvenus pourvu qu’ils disent à Sakineh qu’elle est moins seule qu’il n’y paraît et à ses assassins que le monde les regarde et les juge.
Chaque jour, sauvons Sakineh!