Un etat de droa

 DROA DROA fait la grenouille...
Ah, je les entend d'ici , en direct de mon arrière cuisine, les merles étriqués du service trois pièces et communication comprise de l'Etat qui brille à force de se reluire dans la glace . "Nous sommes dans un état de DROA"- et RA-PATATA- et c'est donc, au nom de ce qui ne veut rien dire en soit  mais qui fait bien en matinée radio et en soirée télé que l'on assume, entérine (de pâté de tête) digère, officialise... le déplacement de  minorités nationales et citoyens européens devenus d'un coup de chapeau de paille présidentiel et  estival,  indésirables pour cause de marketing pré-électoral.C'est un peu fort (de Brégançon)  surtout que l'état  de DROA dont nous rabâchent (ah dame quand on a un os...) jusqu'à plus soif,  les petites mains à Zébulon, c'est exactement le  même genre de discours que l'on tenait en d'autres temps pour avaliser les étoiles -très fun -à porter au revers d'une  histoire qui pue...Faudra leur expliquer, aux laborieux à sa sainteté... Ce n'est pas parce qu'on pond un décret, une loi... et que l'on s'abrite ensuite derrière que l'on est absous de toutes les bassesses ou saloperies de l'imagination humaine...Etat de DROA, tu parles... ETAT de DROATE oui et qui fleure bon sous les  aisselles de ses extrêmes , des fois qu'en allumant des contre-feux , on puisse faire oublier -un  peu-  le pitoyable spectacle des casseroles à répétition accrochées derrière  le gros n'avion tout neuf   qui fait rire la planète, des "jeunes mariés"  -de chez Disney Channel -qui tintinabulent  dans les vents porteurs...