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L’art féministe et plein de dérision de Lily van der...

Publié le 25 août 2010 par Mmepastel
L’art féministe et plein de dérision de Lily van der...
L’art féministe et plein de dérision de Lily van der...
L’art féministe et plein de dérision de Lily van der...
L’art féministe et plein de dérision de Lily van der...
L’art féministe et plein de dérision de Lily van der...

L’art féministe et plein de dérision de Lily van der Stokker.

J’ai découvert cette artiste néerlandaise à la Tate Gallery de St. Ives. Oui, à la Tate, quand même. Ça vous met directement en condition. Car, à première vue, l’exposition temporaire qui la met à l’honneur (et qui s’appelle “No Big Deal Thing” = Truc de pas grand-chose, en quelque sorte) déroute par sa naïveté désarmante, son côté enfantin et décoratif, bref, le contraire de l’art “sérieux”. Or, précisément, puisque c’est affiché à la Tate, (-et comment ! elle a même peint sur les murs du musée !!!), ça leur confère d’emblée un statut d’oeuvre d’art. Alors, vous les regardez autrement, et c’est toute l’audace de cette exposition.

Et qu’est-ce que vous voyez ? Des murs bariolés et pleins d’écritures naïves, qui parlent de sa vie personnelle, des idées de beauté, des relations humaines, du quotidien.

Elle se présente elle-même comme une “féministe discrète”, et joue avec le stéréotype de la féminité puisque ses oeuvres flirtent avec le décoratif, le “sentimental”, le “joli”. mais elle le fait avec humour, et du coup, nous interroge : qu’est-ce qu’une oeuvre d’art ? qu’est-ce qu’être une femme ? et une femme qui fait de l’art ?

Ses réponses personnelles sont claires : une oeuvre peut être légère, réconfortante, fraîche et sans signification profonde. Certains de ses dessins s’intitulent : “On va tous dormir dans nos pyjamas” ou “On fait une grosse fête parce que nous avons rénové une partie de la maison”… Elle déclare aussi : “Je suis une artiste féministe pop conceptuelle !”

Bref, avec sa naïveté revendiquée, elle se fait subversive, sans pour autant viser la révolution. Avec l’adjectif pop, elle se place dans la proximité, la domesticité, comme les chansons. Art mineur peut-être (et encore, ça se discute), mais terriblement attachant, qui réconforte et dont on a besoin, tous les jours.

Pour plus de détail sur l’exposition, allez ici et si vous voulez écouter in situ (dans le superbe bâtiment de St. Ives) un commentaire sur l’exposition et voir davantage de ses oeuvres et même la voir au travail, allez


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