Ça n'a pas été facile car, même si on avait tout planifié depuis la fin de l'hiver, rien n'a fonctionné comme prévu (la gardienne qu'on avait trouvée pour l'été a fait un accident d'auto et a dû être remplacée, son remplaçant -à 3 jours d'avis- a préféré rester sur le chômage et on a congédié la 2e gardienne -qu'on avait trouvé pour remplacer les 2 premiers- après une semaine pour cause de ''faute professionnelle'') alors on a dû improviser! Mais on s'en est sorti une fois de plus!
L'organisation estivale aura été un casse-tête jusqu'à la toute fin mais ça aura valu la peine! Les enfants, qui vont dans 3 écoles différentes durant l'année scolaire, sont devenus plus complices. Ils se sont levés tard tous les matins et... ils ont commencé à s'ennuyer au cours des dernières semaines. La piscine leur semblait moins attirante, ils ont relâché le bricolage frénétique de mosaïques, bref, ils étaient prêts à passer à autre chose et à reprendre le rythme ''4e vitesse'' de l'année scolaire.
Ça m'a rassurée car chaque printemps, c'est un dilemme. Seraient-plus stimulés au camp de jour? Se feraient-ils de nouveaux amis? Ou est-ce mieux de les réunir tous à la maison durant l'été, qu'ils profitent de la cour et de la piscine? Et qu'ils n'aient pas d'horaire.
C'est toujours ce point qui me fait pencher en faveur du casse-tête. Leur donner des vacances, une liberté. Prendre une pause de la routine réglée au quart de tour.
Alors que je réfléchissais à tout cela et que je me demandais si c'était leur dernier été de liberté, j'ai entendu ce commentaire d'une maman dans l'autobus: ''Rendu à la fin de l'été, mon fils n'est plus capable de se lever à 6h30 pour aller au camp de jour.''
Et il commence l'école dans une semaine?!
Je n'ai pas eu à réfléchir plus longtemps. Tant que je pourrai résoudre mon casse-tête estival, je vais continuer à leur offrir du bon temps, ensemble, sans réveil-matin.