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C'est la danse du perpétuel qui s'imagine sans doute durer plus longtemps que ses impressions mouillées sur le sol carrelé.C'est la danse des sept voiles acoquinés bien sagement à la semaine et s'épluchant acidulé cul sec au ti-punch de la vie , de l'amour et... sa mer.C'est la danse qui s'enroule à la cuisse et s'enlace au parquet, à faire bander néon et s'égoutter l'envie des désirs impossibles, des larmes improbables.C'est la danse des marins respectables chaloupant dans le chenal entre embruns et corps morts.C'est la danse de la frime, pour l'arrime cet automne, s'affichant en coulisse au bras d'un quelconque et prétentieux sentiment trop fort, et qui hausserait presque du col le pauvre, si on n'y prenait garde en le jetant avec ses illusions rapiécées, dans la fange du port.C'est la danse de sirène pour son retardataire et la corne d'une fausse brune déjà tatouée dans ses souvenirs quand l'océan engloutit toutes les misères de la terre.