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La France, reine de la dépense publique

Publié le 26 août 2010 par Lecriducontribuable

Cet article a été publié initialement sur le site Web des 4 Vérités :

Notre système de protection est certes nécessaire, mais il est ruineux, inefficace et contre-productif. Un aspirateur à « pauvres », une trappe à inactivité….La France redistribue 580 milliards d’euros pour le « social »*, soit 30 % du PIB !

Un titre de champion du monde qui a pour frère jumeau notre classement de n°1 européen pour les prélèvements obligatoires ! Nos taxes et impôts…

Aides multiples, solidarités, cotisations, impôts, dettes sont les enfants légitimes d’une nation dont les dépenses publiques atteignent 54 à 56 % du PIB, 6 points de plus que la moyenne de l’Union européenne, soit 120 milliards d’euros. Ce surcoût  est actuellement uniquement financé par l’emprunt et par de nouvelles dettes. 78 % du PIB en 2009, 83 % en 2010 ! C’est  une vérité comptable et financière insupportable, tout comme les intérêts de notre  dette.  Demain, pour rembourser, il faudra travailler plus pour ne pas gagner moins.

De fait, le nombre de pauvres en France est relatif :  certains vivent avec deux euros par jour…une fois payés les téléphone portables, les cigarettes et les forfaits télé, Internet, la bagnole,  etc.

Il faut savoir que 5 millions des ménages les plus pauvres perçoivent en moyenne plus de 1 000 euros par mois en prestations de toutes sortes. L’effort de solidarité envers les plus démunis est en France globalement très important.  L’assistanat est devenu une trappe à pauvreté, un frein au retour à l’emploi. Malgré  les aides distribuées, les bénéficiaires ont un sentiment d’injustice, ils ne sont pas satisfaits.

Souvent démagogique et perclus  de bonnes intentions, notre système d’aide se révèle, pour ses bénéficiaires, démotivant, déresponsabilisant et pour finir, malgré son coût élevé, il génère des  résultats décevants. L’État-Providence attire, comme une riche veuve, les escrocs, les tire-au-flanc. L’État-nounou génère de perpétuels étudiants, des patients morbides, une inactivité payée aussi bien que le smic !

De plus, des millions de personnes ont été employées pour réguler, contrôler, protéger et administrer la richesse publique, ce qui l’étouffe. Nos fonctionnaires ne comprennent pas l’entreprise, ce qui explique notre croissance faible, produite par de moins en moins de personnes accablées de charges et d’impôts, de persécutions morales.

Les « avantages » à venir tendent à devenir de plus en plus fictifs.

Gérard Gelé

* Le « social », étymologiquement, c’est ce qui est relatif à la société. On se demande donc pourquoi, en France, il sert à qualifier ce qui est relatif à l’État.


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