Vite, vite, vite : ce soir, Apichatpong Weerasethakul sera là. Juste en bas de chez moi. A Montreuil. Au Méliès, « mon petit cinéma de quartier », « cinéma de mes amours ». Après deux rendez-vous manqués aux Festivals de Cannes et Paris Cinéma, cela me permettra enfin de faire connaissance avec l’oncle Boonmee. Si loin, puis si près…
Merci à toute l’équipe du Méliès pour cet heureux choix.
• CREDIT PHOTO | FESTIVAL-CANNES.com •
• EDIT | le 23 octobre 2010 •
Rétrospectivement, je suis moi-même étonnée d’avoir suivi depuis si longtemps la carrière d’un artiste (il faut le dire éminemment sympathique) dont je n’apprécie pas tant que cela le travail. D’autant que je me souvienne, j’ai toujours considéré les films de Apichatpong Weerasethakul particulièrement beaux mais hermétiques. Pour les décrire, certains les ont qualifiés d’auteurisants et d’élitistes. Je ne suis pas certaine d’être tout à fait d’accord avec cette vision non plus… Je dirais simplement que malgré la beauté des lieux, je ne me suis jamais sentie la bienvenue dans son univers cinématographique. Et puis arrive l’Oncle Boonmee, qui ne m’a pas entièrement convertie (certains passages sont looongs) mais que j’ai suivi avec intérêt. Et derrière l’histoire de la Princesse, tiens, se devine cette vieille fable du Gobie d’or (Golden Goby / ปลาบู่ทอง) que l’on aime bien.
Enfin à la demande de quelques-uns, je me décide donc à mettre en ligne la vidéo prise au Méliès, ceci malgré ma réticence. (Aïe que c’est moche cette vidéo, heureusement que ce qui se dit est plus intéressant. Jouer le bon caméraman n’est pas donné à tous – Comment fait-on pour éviter les crampes ? Pourquoi ai-je coupé le visage de la traductrice ? Pourquoi ça tangue ? Mais que vient faire là, cette tête avec plein de cheveux ??? – encore moins lorsque de sympathiques spectatrices donnent des coups de pied dans le dossier de votre siège pour vous « aider » à filmer.)
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