Trois médailles d'or et deux de bronze, le tout en six courses. Le nageur grenoblois n'aura pas fait le déplacement pour rien à Eindhoven où se déroulaient récemment les championnats du monde handisport. Et encore, sans la disqualification du relais 4x50m 4 nages, il aurait pu rajouter une breloque supplémentaire dans son escarcelle et compléter ainsi son improbable palmarès.
Dès sa première course, Smetanine s'imposait sur le 50 mètres nage libre après avoir établi la meilleure performance mondiale de l'année dès les séries (38'85), chrono qu'il est mis un point d'honneur à encore améliorer lors de la finale (38'26).
Le jour suivant, il s'adjugeait pour la première fois de sa carrière le titre mondial sur 200m (3'01''45), devançant le favori espagnol Richard Obire, pourtant recordman du monde de la spécialité.
La suite était à peine moins dorée avec deux médailles de bronze sur 50m dos et sur le relais 4x50m nage libre (où il s'offrait la meilleure performance mondiale de l'année en 38'19).
Mais la soif de l'or du nageur grenoblois le survolait pour sa dernière épreuve en individuel, le 100m nage libre, qu'il remportait avec quelques centièmes d'avance sur Obire, s'offrant ainsi un triplé historique. Une juste récompense pour un athlète qui s'entraîne six jours sur sept et de deux à quatre heures par jour.
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