Nouzonvilles, petite ville des Ardennes connue plus pour le démantèlement de son usine THOME-GENOT que par Jean Baptiste CLEMENT, vient de vivre un mois d’août des plus rocambolesque
!
Trois jeunes d’une vingtaine d’années viennent de réussir l’exploit de se faire arrêter et relâcher par les juges quatre fois en treize jours ! ! !
Récit d’un exploit dans le journal L’ARDENNAIS!
Certes, les prisons sont encombrées et on ne peut pas mettre tout le monde derrière les barreaux ; certes, lorsqu'il s'agit de jeunes gens, il faut probablement
faire preuve d'un peu de mansuétude, surtout lorsque certains de leurs « pêchés » peuvent sembler véniels, au regard de ce que commettent de hauts dignitaires, en toute impunité…
Il n'en reste pas moins que policiers et gendarmes, trouvent quand même parfois un peu saumâtre que les autorités judiciaires n'accompagnent pas, un peu mieux,
leurs efforts, lorsqu'ils s'efforcent, au terme de longues enquêtes, de mettre des délinquants momentanément hors de nuire. Ne serait-ce que pour les empêcher de rouler des mécaniques, dans leurs
barres d'immeubles, lorsqu'ils y rentrent triomphants, auprès de leurs copains, quelques heures à peine après avoir été appréhendés. Ce qui vient de se produire, pour trois jeunes délinquants,
d'une vingtaine d'années, de Nouzonville, dépasse toutefois les limites des pratiques judiciaires laxistes habituellement « admises ». En effet, ils ont réussi cette jolie performance d'avoir été
interpellés, placés en garde à vue et auditionnés quatre fois en l'espace de treize jours.
Vols, cannabis et violences
Et d'avoir été systématiquement relâchés aussitôt dans la nature, à l'issue de chacune de leurs présentations devant la justice ! Or, ce n'était pourtant pas pour
des nèfles que les gendarmes avaient eu à s'occuper d'eux.
Lorsqu'ils les avaient interpellés la première fois, le 13 août, c'était en effet dans le cadre d'une affaire de cambriolage au domicile d'un particulier. De plus,
l'un d'eux avait été trouvé porteur de cannabis. Pourtant, le soir même, ils étaient dehors.
Re-belote, le 17 août, à Renwez, lorsque les trois mêmes étaient tombés, par hasard, sur un contrôle routier. Là encore, les gendarmes avaient trouvé du cannabis
dans la voiture. Même motif, même « punition » : ils avaient néanmoins été laissés libres, sans la moindre poursuite pour détention de produit illicite.
Le 23 août, dans le cadre d'une autre enquête, relative à un vol de métaux conséquent, commis chez Derichebourg, en juillet à Charleville, les trois jeunes
malfaiteurs étaient à nouveau arrêtés à Nouzonville pour ce motif.
Une fois de plus, les enquêteurs, lors des perquisitions, tombaient sur de la résine de cannabis. Vol, stupéfiants : pour autant, toujours pas de prison à
l'horizon, pas même une comparution immédiate, mais simplement une convocation à se présenter devant le tribunal… en février prochain, toutes les audiences étant complètes jusque-là.
C'était sans doute une bonne occasion, pour les trois canailles, de se tenir tranquilles jusqu'à cette date et tenter de se faire oublier. Or, tout au contraire,
profitant de ce qu'on leur avait en quelque sorte accordé un blanc-seing pour continuer à malfaire, ils ne s'en sont pas privés.
S'empressant, aussitôt, d'aller casser la figure à l'homme qui les avait « balancés » pour le vol de métaux, en le menaçant d'autres sévices s'il maintenait son
témoignage.
Moyennant quoi, les gendarmes les ont donc « coffrés », une nouvelle fois, ce mercredi 25 août, pour ces faits de violences particulièrement graves. Eh bien, malgré
tout, cela n'a pas empêché qu'ils soient encore relâchés, à l'issue de leur présentation aux juges.
Avec une seconde convocation, également pour février prochain.
Simple question : à ce rythme, combien de fois, d'ici six mois, entendra-t-on encore parler de cet aimable trio ?
G.G.-M.
Voici donc comment notre bon président Nimbus 1er arrive a conserver « son » climat d’insécurité qu’il a tant besoin pour remonter dans les sondages ! Les effets
d’annonces incessantes et des réformes à n’en plus finir ont complètement déboussolé le système judiciaire français. L’engorgement des tribunaux et la saturation des places en prison contribuent
fortement à un tel laxisme de la part de la justice. La suppression de nombreux tribunaux « de campagne » ont parachevé le travail de sape du gouvernement UMP. Une autre politique sécuritaire
doit être mise en place, un autre accompagnement des jeunes doit être instauré et une autre politique de l’emploi doit surtout voir le jour pour qu’enfin les jeunes puissent trouver un emploi
plutôt que de passer leur temps dans leur cage d’escalier.