Je ne vais pas vous la jouer “envoyée spéciale” quand bien même la Maison Kamizole ne reculerait-elle en principe devant aucun sacrifice. Je suis bien à l’abri dans mon pigeonnier de Montmorency cependant que la pluie s’invite pour mieux faire oublier les vacances à celles et ceux qui vont reprendre le collier lundi matin.
D’abord, je n’ai pas les moyens d’aller passer trois jours à La Rochelle et ensuite je n’ai aucun goût pour ce genre de grand messe – surtout médiatique - où l’unanimité de façade prend le pas sur les vraies discussions, sur le mode «embrassons-nous, Folleville»… Réconciliation de pure façade qui tiendra bien évidemment le temps du fameux «baiser Lamourette». Enfin, il est bien connu que tout se passe dans les coulisses : les militants planchent dans des ateliers et les ténors se consacrent aux “choses sérieuses”… entendre utiles à leur carrière. Petites phrases destinées à faire florès dans les médias et tractations entre (faux) amis.
DSK ou «L’Arlésienne» de la traditionnelle Université d’Eté du Parti socialiste à La Rochelle : tout le monde en parle… Comme le souligne Maud Pierron dans l’article de 20 minutes (27 août 2010) DSK, l’absent qui fait jaser : «ses bons sondages agacent et sa posture d’absent présent irrite certains de ses camarades…». Posture d’absent ? Du fait de ses fonctions à la tête du FMI, Dominique Strauss-Kahn n’a pas le droit de prendre part à la vie politique française ni moins encore celle du Parti socialiste.
Les choses seraient évidemment plus claires s’il annonçait dès maintenant être candidat à l’élection présidentielle en 2012. Mais ce faisant, il perdrait toute crédibilité comme président du FMI puisqu’il a affirmé lors de sa désignation qu’il irait jusqu’au terme de son mandat !
Je suis toutefois en mesure de vous révéler que Dominique Strauss-Kahn voulait participer incognito à l’Université d’été de La Rochelle. Il ne pouvait bien entendu venir ouvertement en France ce week-end en prétextant un déplacement privé auquel personne n’aurait ajouté foi, qu’il empruntât les lignes régulières ou un jet privé. Il a donc choisi la voie maritime la moins voyante que l’on puisse trouver : un sous-marin de poche ! N’étant pas dans le secret des dieux, je serais bien en peine de vous révéler qui l’aura affrété pour lui.
Toujours est-il qu’il devait monter dans un canot pneumatique à quelques encablures de l’Ile de Ré, à la hauteur du Phare des Baleines – tout à fait adapté à sa corpulence ! – pour ensuite être débarqué et prendre la route jusqu’à La Rochelle. Malheureusement, sans doute sous l’effet de son poids pachydermique, le canot s’est retourné et DSK a été entraîné par les courants marins jusqu’à l’Ile d’Yeu : d’après ce que j’ai lu sur une dépêche de l’AFP reprise par un flash-info du Figaro (28 août 2010) Un nageur porté disparu en Vendée…
Vous ne me croyez pas ? Vous aurez bien évidemment raison mais cette petite coïncidence aperçue en lisant un autre article sur Le Figaro m’a fait sourire… et excité ma verve (ré)créatrice. Quand je dis que je ne manque pas d’imagination ! Je ne tiendrais sûrement pas la route pour écrire un roman mais une petite pochade de temps à autre… je n’y puis résister.
Il y aurait beaucoup d’autres choses à dire sur l’hypothèse DSK et j’y reviendrais très certainement et, cette fois, de manière tout à fait sérieuse