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"On est rien, on est tout.On est rien, on est fou.A la remorque de la machine,qui nous conduit vers d'autres abimes.
On est rien, on se croit chez nous,à la place qu'il fallut prendre dans l'imposture des continents.On est bien, jusqu'au boutsollicitude du marabout,en rentre dedans...
On est chien tout son saoul,On est sien, on est pou.Minuscule indispensable, conjugaison des pitoyables,rétroviseur sur l'acceptableet du ciment pour les ballades.
On est rime en circonstance. On est frime sur piste de danse,quand le parquet ciré nous jette,en bout de comptoir,du ramasse-miettes.
On nait frein, on écrou.On mécanique, on tergiverse.,avec des mimiques de looser,du jean qui rit,des gens qui meurent.
On à mal à disparaître,du très vite dans la mémoire,qui pourtant en a rien à paître,d'un mouton juché sur sa gloire.
On écrin, on Milou,Au menu c'est mérou..Les baleines pour la pluie,dix vagues dans la nuit,qui dessèchentleur ossur la grève.
On est trêve, jusqu'au bout,en place pour les mantilles,les sonates, les hommages,qu'iront croiser leurs dents sur des rochers arides.On est vite en mirages.Dès demain, ce sera toutet, en avant du quai,laisse filer, laisse du mou...