La vie en famille tendant à ressembler à de la conduite du changement, mes amis et mes clients me parlent de leurs enfants. Je découvre la crise de l’adolescence et surtout les dégâts que font les divorces. Une discussion récente m’a fait avoir l’idée suivante :
Le problème de l’adolescent serait un problème de repères. Il découvre un monde nouveau dont il ne comprend pas le sens. En donnant de la tête contre les murs, l’adolescent comprend qu’ils existent, et apprend les règles de la société. Sa vie prend un sens. Il se calme.
L’adolescent ferait donc comme certains de mes clients : ils me disent que ce qu’on leur demande n’est pas possible, afin que je leur démontre le contraire, et qu’ils en arrivent à se figurer comment mener à bien leur mission.
Le malaise de l’adolescent (de mes clients ?) serait accentué par le fait que depuis 68 notre société nage dans un grand « relativisme », et que l’Éducation nationale est son bastion. Du coup, selon une de mes expressions favorites, nous restons au stade « jeune con » mal dans sa peau, sans parvenir à devenir de « vieux cons », suffisants et contents d’eux.
Cela expliquerait aussi le succès de l’enseignement privé, qui a conservé quelques valeurs solides, rassurantes.