C'est à mon tour.... le droit au Bonheur et à l'Abondance

J'ai passé une magnifique journée à m'occuper des Journées de rencontres et partages et du party de Noël des Sans-Familles du 25 décembre à Québec. Ce soir, c'est à mon tour de m'occuper de moi, surtout pour vous dire à quel point j'ai réagi, ces derniers jours, au succès potentiel de ces événements.

Je vais revenir un peu en arrière, il y a quelques temps. Plusieurs personnes se sont montrées intéressées à organiser les journées avec moi, dans cinq villes du Québec. Personne n'a, à ce jour, trouvé la salle.

Pour ma part, en me promenant sur internet un jour, j'ai trouvé une salle à Montréal. Comme j'y allais le lendemain, j'ai demandé à aller la visiter. Un ami est venu avec moi. J'ai loué la salle, on a prévu la journée, la soirée et le tour était joué. Le 23 octobre, c'est à Montréal que ça se passe.

Il y a deux semaines, ma psy me laisse un message m'offrant une séance gratuite. J'étais aux anges puisque je n'ai pas pu aller la revoir depuis longtemps, étant au chômage et n'ayant pas les 80$ demandés par séance.

Lundi passé, donc, je me retrouve dans son bureau et on se met à placoter. En arrivant, je voulais parler de mon poids. La discussion a dévié sur l'argent et le droit au bonheur. Rapidement, elle m'a fait réaliser à quel point j'étais déconnectée de ma petite fille intérieure, celle qui avait fermement imprimé, à l'âge de cinq ans - peut-être même plus jeune mais mes souvenirs étaient marquants là - qu'elle n'avait plus droit au bonheur. La prise de conscience a fait  se déverser un torrent de larmes. J'ai vu quand j'ai «décidé» que je n'avais plus droit au bonheur ni à tout ce qui s'y rapporte, succès et argent y compris.

Par une technique que je ne connaissais pas mais dont elle m'avait déjà parlé l'an dernier, ma psy m'a aidée à reconnecter la petite fille et l'adulte, à me permettre d'enlever le mur que j'avais érigé entre les deux, à retrouver le droit au bonheur.

En sortant de chez elle, j'étais toute tourneboulée mais je sentais qu'une amélioration allait se produire. Je ne m'attendais pas à la suite, cependant : dès le lendemain, je me suis retrouvée dans une colère et une impatience étonnantes. J'ai viré dans ces émotions toute la semaine sans prendre le temps de m'y arrêter. Je voyais cependant, de plus en plus, le fait que j'étais peut-être en train de m'auto-saboter avec le projet des Journées.Je tournais en rond, incapable d'avancer, frustrée sans comprendre, rebelle, dans un sentiment pas agréable.

Ce projet de Journées, c'est moi. Ce qui s'y passe est le reflet de moi-même au niveau de l'organisation. Les deux premières Journées ont eu un beau succès grâce aussi - et je leur envoie toute ma gratitude toujours - à plusieurs personnes qui m'ont secondée. Les prochaines Journées sont appelées à un beau succès aussi mais, jusqu'à hier, j'étais dans une impatience et une colère contre moi, jusqu'à ce que je comprenne que j'étais en train d'auto-saboter ce projet, de m'auto-saboter comme chaque fois que le Bonheur et/ou l'Abondance sont devant moi :

1. des 5 personnes qui veulent organiser une Journée dans leur ville, aucune n'a trouvé de salle;
2. sur une salle de 250 personnes pour le 23 octobre 2010, seules 5 personnes se sont inscrites.

Pour moi, il est devenu clair, la semaine dernière, que j'auto-sabotais carrément les futurs événements, m'empêchant de réaliser le succès possible de ces Journées.

Financièrement, il me sera possible d'en vivre. C'est un saut dans l'autonomie que je veux faire d'ici la fin de l'année tout en partageant les bénéfices, dans chaque ville, avec un organisme sans but lucratif choisi et en payant les gens qui travailleront durant la Journée.

Au fond de moi, cependant, une attitude inconsciente envoyait une énergie qui me faisait encore croire que je ne le méritais pas puisque ça ne débloquait pas autant pour les salles que pour les participants. Une énergie qui contrait la réalisation reçue chez ma psy lundi dernier, me mettant en colère malgré moi car j'avais l'impression d'aller ainsi contre moi-même, contre ce qui m'est «dû» puisque l'abondance est illimitée et que j'ai droit au Bonheur illimité et éternel !

Je ne sais pas exactement ce qui s'est passé mais, hier, en me couchant, j'ai demandé à comprendre cette croyance de non-droit au Bonheur et à l'Abondance, à déconnecter de cette colère.

Ce matin, je me suis levée de bonne humeur et en pleine forme, prête à foncer. La colère était tombée et la joie avait repris sa place.

J'ai fait une liste de choses à faire, écrit des courriels, fait des téléphones, reçu un téléphone d'une organisatrice pour une salle (yesss ! on avance !) et ai proposé à mon amie Paule d'organiser avec moi la fête de Noël des Sans-Familles le 25 décembre à Québec. Elle a accepté tout de suite ! Après le diner, nous sommes allées marcher sur notre sentier préféré dans la forêt pendant deux heures tout en «brainstormant» sur comment organiser ce gros party de Noël.

Je suis tellement contente de ne pas être seule à organiser cette fête : je me rends aussi rendue compte, ces derniers mois, que je ne veux plus tout faire toute seule. Je veux collaborer avec des gens motivés et efficaces, passionnés de partages et d'échanges, de santé et de spiritualité.

Je «travaille» à laisser entrer le Bonheur et l'Abondance dans ma vie et ça me fait réaliser des choses, faire des prises de conscience et ne plus retomber dans la victimite qui dirait «ça y est, ça ne marche encore pas, c'est la preuve que ce n'était pas un bon projet, que je ne mérite pas, et tatatata et tatatati». Cet état, cette attitude est terminée.

Je sais que j'ai encore des choses à dépasser pour laisser entrer le Bonheur et l'Abondance pleinement et de façon illimitée. Ces projets d'événements vont peut-être me mettre face à moi-même parfois, face à des peurs, des blocages, des blessures mais cela représentera chaque fois un magnifique cadeau pour continuer à avancer vers mes buts.

C'est à mon tour d'avoir droit au Bonheur et à l'Abondance, et vous ?!

Je vous le souhaite de tout coeur....

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