La rentrée des classes côté jeux vidéo démarre en fanfare chez Nintendo avec Metroid : Other M. Le dernier né de la console de Big N n’a pas manqué de susciter de nombreux débats notamment par son aspect « beat’em all » présenté lors des quelques vidéos diffusées par l’éditeur. Maintenant qu’on a la galette entre les mains, nous pouvons plus facilement juger, et c’est vous, internautes connectés sur LeFlux qui bénéficieront de notre test en avant-première !
Nintendo, pour d’obscures raisons (sans doute pour se consacrer entièrement à leur prochaine génération de console) a décidé de confier le développement de Metroid : Other M à la Team Ninja (Ninja Gaiden). L’aventure prenant cette fois ci un aspect 2D, nous avons pu constater un large changement dans cette grosse cylindrée de Nintendo. Lesquelles ? Place au test !
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Réalisation
Nous sommes là sur Wii, et Wii oblige, nous sommes loin des standards imposés par la Next-Gen et sa HD.
Cependant, pour de la Wii, c’est somptueux.
Entres jeux de lumières et effets visuels, on s’en prend plein la face du début à la fin.
Alors certes, on peut nous parler de certains environnements dépouillés, d’une texture de sol passable ou de la pointe d’aliasing par moment, mais là, la mauvaise foi friserait le ridicule.
Durant la partie, nous explorerons les différents décors sur un axe entre 2D et 3D, déroutant au début mais finalement assez jouissif.
En effet, grâce à cela, nous évitons entre autres les différents problèmes de caméras très (trop) présents dans les productions actuelles.
A d’autres moments, nous aurons une vue 3ème personne au dessus de l’épaule, et enfin, les phases d’analyses entre autres se feront dans une vue à la 1ère personne.
Les ennemis n’en sont pas en restes puisqu’en effet, un soin évident leur a été apporté.
Bref, la réalisation de cet opus de Metroid est une véritable réussite, le propulsant assez facilement parmi les plus beaux jeux de la console.
Ambiance sonore
Entre nostalgie et nouveauté, Metroid : Other M mêle habilement les thèmes historiques de la saga (remaniés ou non d’ailleurs) avec de nouvelles compositions.
Ces dernières certes ne parviennent pas à égaler leurs illustres ainées mais reste tout de même douces à l’oreille.
Parfois discrètes et d’autres fois prononcées, les musiques collent à chaque fois parfaitement à l’ambiance.
Les bruitages restent quand à eux similaires à la trilogie des « Prime » et sont par conséquents réussis.
Enfin, les voix des différents protagonistes (et de Samus) sont toutes de bon goût et réussies.
En gros de ce côté là, on a affaire à de la qualité évidente, mais rien e bien révolutionnaire.
Gameplay
On entre dans le vif du sujet qui a tant suscité de débats et d’interrogations dans la communauté du jeu vidéo.
Le plus stupéfiant de prime abord est de constater que le contrôle de Samus Aran se fait uniquement via la Wiimote tenue à l’horizontale.
Ainsi, la croix directionnelle sert à déplacer l’héroïne et les touches « 1 » et « 2 » servent respectivement à tirer et sauter. Le bouton « A » sert lui à nous transformer en boule.
C’est ainsi que dans des environnements entre 2D et 3D nous tuons chaque ennemi se mettant en travers de notre chemin.
Bien évidemment, au cours de l’aventure, nous gagnons des capacités et armes (missiles, grappin…).
En pointant la Wiimote vers l’écran, nous passons alors en vue à la 1ère personne ce qui permet entre autre d’analyser notre environnement ou simplement à viser manuellement un vilain.
Enfin, d’autres actions primordiales de bases sont de la partie (esquive, tir de charge…).
Un rapide tutoriel au début permet d’ailleurs de se familiariser avec Samus et chacun de ses mouvements, les énigmes en cours de jeu n’étant finalement qu’une habile utilisation de ces dites capacités.
Et oui, car en effet, l’exploration des décors intègre de nombreuses « énigmes » pour rendre actif le joueur autrement qu’avec la combinaison « j’avance, je tire »…
Hélas, cet aspect « énigme » inhérent à la série déçoit quelque peu car elles sont généralement assez simples.
Elles ne laissent finalement le joueur réfléchir que très peu de temps tant les solutions sont évidentes.
Dans l’ensemble, Metroid : Other M est un petit bijou de Gameplay nous faisant poser la question du réel intérêt du Nunchuk dans d’autres jeux…
Scénario
Avant tout chose, je préviens le lecteur que les quelques lignes qui vont suivre peuvent comporter des « spoilers » des épisodes précédents.
Tout débute par une superbe cinématique montrant la mort du dernier Metroid (sorte de méduse de l’espace) et celle de Mother Brain, l’entité capable de contrôler les Metroids.
Samus est blessée et on la retrouve soignée dans un vaisseau où elle reprendra ses esprits.
Après le tutoriel, l’héroïne retourne dans son vaisseau et intercepte un message de détresse provenant d’une base spatiale.
Ni une ni deux, la belle vole au devant de cet appel et se retrouve sur le « Bottle Ship » sur lequel elle rencontrera de vieux amis.
Ensemble, ils ont pour but de découvrir ce qui se passe et d’aider les éventuels rescapés.
Certes, le pitch de Metroid : Other M ne casse pas trois pattes à un canard mais il est relevé par quelques révélations intéressantes notamment sur le passé de Samus et sur ses relations personnelles.
Notons cependant certains bouleversements dans l’histoire appréciés qui offrent un intérêt au scénario assez classique de cet épisode.
Durée de vie
Pour terminer Metroid : Other M en ligne droite, entre 10 et 12 heures devraient suffire.
Bien sûr, les fans chercheront le 100 % d’objets récupérés ce qui permet de largement gonfler la durée de vie du soft.
Et puis, ce Metroid fait partie des jeux que l’on peut refaire aussitôt après l’avoir bouclé une première fois.
Cependant, cela reste assez court et l’absence (à priori) de niveau de difficulté supérieur est à regretter.
D’ailleurs, pour noircir encore un poil plus le tableau, précisons que la difficulté générale du titre est relativement faible.
Récapitulatif :
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Metroid : Other M
Jeu Wii
50 euros
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Points forts :
Un bijou de gameplay
Le retour de Samus
De la bonne aventure SF
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Points faibles :
Assez court
Assez facile
Peu de challenge
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Note LE FLUX : 16,5/20
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble