Dépendance à l'énergie

Notre niveau de vie est très consommateur en énergie, sous différentes formes. Energies pour les transports, énergies pour les communications, énergies pour le logement (chauffage, sanitaires, appareils électroménagers ...), énergies pour les activités économiques ...

Or ,si certains des besoins en énergie primaire peuvent être réduits par augmentation du rendement, ces diminutions sectorielles restent marginales par rapport au volume global.
De plus, notre modèle de société actuel est construit sur la croissance et génère automatiquement de nouveaux besoins en énergie finale. En particulier, l’augmentation des échanges, matériels et immatériels, génère de nouveaux besoins en énergie finale dans les domaines du transport et des communications.

L’augmentation des rendements de transformation de l’énergie primaire en énergie finale par la technologie atteindra une limite, notamment selon des considérations de rentabilité économique. Notre mode de vie restera donc toujours dépendant d’une production, certes variée mais très importante, d’énergie primaire, pour répondre à nos besoins d’énergie finale.

Or les modes de production d’énergies ne sont pas légions : biomasse, charbon, pétrole, hydraulique, nucléaire, éolien et solaire.
Les énergies "intermédiaires" que sont l’électricité, la chaleur, le froid et les carburants liquides ne se stockent pas tous, n’ont pas des potentiels d’usages équivalents et leurs modes de production, à partir des énergies primaires, n’offrent pas le même rendement et la même rentabilité économique.
Les simplifications de ce système cachées derrière le discourt de divers activismes (pour le tout électrique, contre le nucléaire, pour les agro-carburants, pour le photovoltaïque ...) est trompeur et génère d’importantes erreurs d’analyse.

Le seul élément certain est la dépendance de notre mode de vie à l’énergie, le caractère de modèle à atteindre pour les sociétés en développement et le risque majeur de conflit sur les ressources que cela engendre.