

L'union de Jésus et du Judaïsme est indissociable notamment lorsque l'on parle de la religion de l'amour.
Le double commandement des Évangiles, aimer D.ieu et aimer son prochain, est essentiel et est issu du Judaïsme.

Et rabbi Akiva disait "Tu dois aimer ton prochain comme toi même (Wayyiqra' (Lévitique, 18, 19), ceci est un grand principe général de la Torah".
Pour ceux qui refusent le Judaïsme de Jésus, l'analyse du Sermon sur la Montagne par le rabbin Elia Soloveichik, met en évidence l'origine juive de cette prière chrétienne, comme il en est de même pour le Notre Père.

"Heureux les pauvres en esprit..." renvoie aux préceptes de rabbi Levitas dans le traité Aboth (4, 4) sur les bienfaits de l'humilité, et à ceux de rabbi Akiva dans le traité Ketub sur la recherche désirable du "juste milieu".
"Heureux les affligés..." réplique le traité Erubin 41b, sur la douleur qui rachète les âmes.
"Heureux les débonnaires..." rappelle le traité Souka 29 pour qui les humbles possèdent la terre et jouissent d'une paix inaltérable.

"Heureux les miséricordieux..." correspond au traité Sabbath 10b, "Quiconque aura pitié des autres, D.ieu aura pitié de lui".
"Heureux ceux qui procurent la paix" correspond au traité Shabbath 151b, où on invoque D.ieu de Paix.

"Heureux serez-vous lorsque l'on vous outragera, vous persécutera (...) à cause de moi" renvoie au traité Shabbat 118b qui glorifie "ceux qui se laissent outrager mais n'outragent personne".
Le texte proprement dit du Sermon sur la Montagne est nourrit aux mêmes sources.
"Réjouissez vous et soyez dans l'allégresse parce que votre récompense sera grande dans les cieux" rappelle le traité Shabbat 118b, "Elle est belle et je l'envie, la part de ceux qui sont soupçonnés et n'ont pas mérité le soupçon".

Le sel est le terme d'une comparaison très utilisée et très importante pour les Juifs, qui est l'image de l'incorruptibilité, et symbolise l'alliance avec Israël.
Dans Bamidbar (Nombres) 18, 19, on trouve l'expression "C'est une alliance éternelle par le sel devant l'Éternel, pour toi et pour ton peuple avec toi".
Jésus ne se présenta pas comme un destructeur de la Loi juive, de la Torah, mais réaffirma au contraire explicitement sa fidélité.