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"I Smell a Rat" (True Blood - 3.10)

Publié le 01 septembre 2010 par Shoone

True Blood: 3.10 I Smell a Rat

Cette 2e partie de saison est vraiment étrange. Autant il y a des moments où je suis certain que les auteurs savent où ils vont et sont prêt à appuyer sur le champignon pour y aller, autant parfois j’ai l’impression qu’ils ont des doutes et finissent par se freiner dans leur élan. C’est cette impression qui domine dans cet épisode.

A défaut de proposer un peu d’action, le trio phare de la série Bill/Sookie/Eric nous offre donc pas mal de scènes de blablas inutiles sur qui peut ou pas faire confiance à qui, ce genre de thème qu’on ressasse un peu trop. Dans tout ça, on apprend enfin (j’insiste) ce qu’est Sookie. C’est donc une fée. La révélation n’est pas bien original, il faut l’avouer, mais les auteurs semblent en être conscients et le font savoir à travers la géniale réaction de Sookie : How fucking lame ! et ça c’est assez appréciable. J’apprécie moins tout le défaitisme d’Eric sur son sort prochain… à le voir faire son testament et déprimer devant Bill et Sookie j’ai bien cru qu’on avait définitivement perdu l’Eric glacial et inquiétant des premières saisons. Apparemment c’est ce qu’il faut pour que Sookie se laisse enfin séduire par le grand blond à en croire le torride baiser « d’adieu » qu’elle daigne lui rendre… sauf qu’à ce moment là, un couple Sookie-Eric où le Suédois serait « domestiqué » n’a plus aucun attrait pour moi. On n’est pas dans The Vampire Diaries ! … Mais c’était sans compter sur la toujours formidable Pam (le Blah, blah, vampire emergency, blah était excellent) qui réussit à remettre son maker dans le « droit » chemin et du coup permet un excellent cliffhanger final où Eric emprisonne Sookie dans sa cave. Maintenant, is the good old Eric really back? A confirmer.

Jason quant à lui reste fidèle à lui-même et ce depuis le début de la série. Toujours aussi con donc. Et cette fois plus que jamais, il accumule les conneries. Après avoir fricotté avec ce qui est confirmé être une métamorphe et avoir failli à ses promesses à Bill, le voilà qui fait capoter une relation avec Tara dès que cela devient plus envisageable. Bon, pour être honnête, le rapprochement opéré entre ces deux-là m’indifférait plus qu’autre chose alors tant mieux si Jason se retrouve finalement en conflit avec Tara en lui révélant avoir tué Eggs sous le poids des remords. Peut-être les choses deviendront-elles plus pimentées entre eux et Tara finira-t-elle de chouiner pour un oui ou pour un non (rien que ça, ce serait déjà pas mal).

J’aurais bien aimé pouvoir dire que l’extraordinaire Russel rattrapait le coup de son côté comme d’habitude mais la vérité c’est que ce n’est pas totalement le cas. Le fait est qu’on le voit peu et qu’il n’est pas dans le registre que je préfère. Mais je mentirais si je disais ne pas avoir été étrangement touché malgré tout par son deuil de Talbot avec cette scène de sexe avec ce pauvre gigolo de rue (piqué à 90210 il me semble d’ailleurs…). Maintenant, le problème c’est que le roi évolue depuis un peu trop longtemps dans son coin. Il est grand temps qu’il passe à l’action avec nos chers amis de Bon Temps.

A Bon Temps, justement, les jours se suivent… et se ressemblent pour les employés du Merlotte. Les états d’âmes d’Harlene sur son bébé et le remake de la romance Bill/Sookie par Hoyt et Jessica sont ainsi à ranger au rayon des intrigues superflues. Je trouve un peu plus d’intérêt dans le flashback de Sam même si je ne vois pas trop où on veut en venir. On savait déjà que le métamorph n’a pas toujours été doux comme un agneau, pourquoi révéler maintenant qu’il a il y a quelques années commis un meurtre ? Enfin, il y a le trip de Lafayette et Jesus qui m’a bien plu. Dérangeant, drôle et intrigant. Leur petite histoire semble alors prendre une toute nouvelle direction qui m’attire assez. Ils étaient trop tranquilles de toute façon, il fallait bien pimenter un peu les choses.

En conclusion, un épisode faiblard qui malgré quelques bonnes idées s’éparpille un peu trop et manque cruellement d’action. A deux épisodes du final, True Blood se montre de plus en plus hésitante quant aux choix de directions à prendre. Ce qui m’inquiète assez.

[5,5/10]


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