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Publié le 25 décembre 2007 par Raymond Viger

Le vaste réseau d’eau liquide caché sous le pôle Sud pourrait révéler des informations précieuses sur l’évolution microbienne, le climat passé de l’Antarctique et la formation de la calotte glaciaire. Mais la question fondamentale reste : y a-t-il de la vie ? Les astrobiologistes s’impatientent, puisque les environnements extrêmes des systèmes extrasolaires se comparent à ceux que couvrent les glaces éternelles, mais à quelques années lumières de transport de moins !

Éviter de contaminer la vie

Pour l’exploration de l’Antarctique, les scientifiques seraient-ils un peu frileux ? Non, prudents ! C’est «qu’il n’y a aucune raison de penser qu’il n’y a pas de vie là-dessous», affirme M. Vincent. Percer le secret des lacs subglaciaux les soumet à un danger de contamination, ce qui invaliderait les découvertes. A priori, tous les ingrédients sont réunis pour que la vie y fleurisse, l’eau liquide en particulier. La seule façon de vérifier l’hypothèse… percer des carottes dans la banquise et recueillir des échantillons d’eau.

Or, «les procédures vont inévitablement introduire des contaminants microbiens et chimiques dans ces environnements uniques», conclut le comité scientifique international rassemblé par la National Academy of Science. Malgré les risques, Warwick Vincent soutient que «l’exploration directe est essentielle si nous voulons comprendre cet endroit unique. Il faut soulever le couvercle de l’Antarctique, et la science peut nous permettre de voir au travers la banquise comme avec des lunettes à rayons X !»


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