Basta!

Marc Bellemare

Commission Bastarache ou non, le gouvernement Charest a démontré qu’il était inapte à diriger le Québec et qu’il n’a plus la légitimité pour le faire.
En conséquence de quoi, les Québécois doivent déclarer leur indépendance et adopter une constitution provisoire d’État indépendant. Les premières élections démocratiques dans le Québec libre et indépendant seront par la suite déclenchées.

L’heure est grave et elle n’est plus aux discussions, au tournage en rond, au coupage de cheveux en quatre, à la pédagogie des cœurs. La preuve est faite : le Canada, qu’il s’incarne en la personne de Jean Charest ou de Stephen Harper, n’est pas du bord du Québec et ne le sera JAMAIS. Son but est de faire du Québec une province anglaise et de disposer, comme il l’entend, des richesses naturelles de son territoire en plus de piger dans la poche des honnêtes citoyens pour en faire bénéficier des crapules.

Arrêtons de retarder le moment de mettre notre poing sur la table : « suffit », « assez », « basta », « fini le party », « dégagez », « on prend les choses en main ». La Haïtisation du Québec est terminée.

Au lieu de se dire « indépendantistes », soyons-le. Reprenons confiance. Nous sommes très capables de diriger le Québec et d’en faire un pays, une puissance ! Nous avons tout ce qu’il faut et plus encore. Nous n’avons pas de leçons à recevoir des Canadiens et on se fout de savoir où en sont le PLC et le PC dans les sondages CROP La Presse comme on se fout de savoir s’il y a une relève au PLQ.
Il nous faut impérativement tourner la page. Beaucoup de défis nous attendent. Au lieu de vivre dans le cynisme, le défaitisme, le fatalisme, le ras-le-bol, le misérabilisme, l’écœurement, vivons dans l’enthousiasme du pays à bâtir ! Notre sort est entre nos mains et non dans celles des Canadiens. On peut continuer à geindre, à critiquer, à implorer, à attendre, à espérer. On peut aussi, et dès à présent, se mettre à l’œuvre.
Que l’on cesse de se chercher des excuses pour ne pas faire ce que l’on prétend vouloir faire. Trouvons notre inspiration dans l’audace payante des autres peuples et non dans les élucubrations d’un Stéphane Dion. Invitons-nous à notre fête ! Célébrons la victoire de la liberté !

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Basta!

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