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Pêle-mêle estivale d'une société qui part à vau-l'eau

Publié le 02 septembre 2010 par Enzodaviolo

● Un arracheur de dent fait office de ministre du Travail (ex budget), enfin…surtout du budget de l’UMP, et tout est bon pour parvenir à museler par la communication ceux qui peuvent s’opposer par les faits à sa bonne de foi de façade. La calomnie est le nouveau terme à la mode utilisé par ceux qui veulent gagner du temps et espérer que l’incendie s’éteigne. La calomnie a bon dos quand les faits sont tenaces et que l’on est pris la main dans le sac. Pourtant, pourquoi tant d’inquiétude et de velléité à dénoncer la calomnie ? L’exemple chiraquien, lui-même autrefois grand pourfendeur de la calomnie et désormais justiciable putatif, a trouvé un terrain d’entente entre amis avec ses ennemis d’hier au nom de la bonne gestion budgétaire. Pris la main dans le sac, il suffit de faire montre de bonne volonté quelques décennies plus tard et tout peut s’arranger…;

Pêle-mêle estivale d’une société qui part à vau-l’eau

● le Rom va devenir une espèce en voie d’extinction européenne et d’abord française, on fait tout pour le cantonner dans des réserves ciblées via des accords bilatéraux, mais il fait tout pour s’en échapper. La prison n’est peut-être pas si dorée que cela et il a peut-être envie que les accords de Schengen s’appliquent à tous ses ressortissants. Hortepen ne l’entends pas de cette oreille, il veille, il mobilise les forces de police en décrépitude sur l’essentiel, la chasse au Rom illégal comme à la fin du 19ème siècle l’on chassait le rital venu chercher du travail dans le pays voisin ;

● On amalgame la chasse au Roms avec les délits mis en lumière dans la communauté des gens du voyage. C’est tellement pratique, car qui les aime ces instables permanents, nul part chez eux et pour toujours présents là où l’on ne les souhaite pas. Ils ont en commun le faciès du délit qu’Hortepen et ses sbires repèrent aisément, alors quoi de plus classique qu’une bonne stigmatisation qui ne mange pas de pain électoral pour exacerber la vilenie qui couve en chacun de nous et détourner notre attention des difficultés quotidiennes;

● l’opium du peuple n’a pas atteint son objectif inavoué. Le football national est parti en vrille à l’image de ses enfants stars qui se croient trop tôt à l’abri des errances psychologiques réservées aux classes défavorisées en oubliant que l’argent facile est le premier des dangers. Alors on s’est raccroché à tout ce qui gagne et la république et sa représentation présidentielle aime bien montrer que chaque victoire dans un sport moins médiatique peut permettre d’atténuer un grondement qui monte et doit immédiatement être servi au bon peuple qui a besoin d’admirer pour encore espérer;

● le fait religieux grignote de plus en plus d’espace dans la sphère publique. Les commerçants s’adaptent sans état d’âme lorsqu’il y a de l’argent facile à faire, mais même la représentation sportive nationale la plus suivie doit composer avec les désidératas des pratiquants. Ce ne sont plus les choix religieux privés qui s’adaptent mais le groupe qui se voit imposer des choix religieux dans une république laïque. Etonnant non ?

En cette rentrée morose comme ce billet, que nous reste-t-il, une nouvelle journée de grève, afficher sa tronche dans la rue ? oui peut-être….


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