1. Te rendre compte dès le quai de gare chez les chtis que tu as oublié ta carte d’appareil photo dans le portable de Man. Parce qu’il fallait quand même envoyer le tableau de groupe aux copains et montrer cette piscine trop belle à Matante. Comment tu fais après pour bloguer ton été? T’attends que Man se dépatouille avec tes indications (comment ça le papillon rose du Ladurée Bar, tu ne vois pas de quoi je parle ?) et que la poste te ramène ton bien, en remerciant le ciel d’avoir un peu de piston niveau acheminement.
2. Te targuer d’avoir réussi à déjouer tous les pièges du départ, à commencer par la mise à mal du kilo-par-semaine en un modeste kilo-par-mois, et t’autoriser à finir en une fois les paquets de Gauffres Rita ramenés à la sueur du front de ton mari sous prétexte que ça risque de ne va pas bien se conserver. Ca ne t’amène à rien, et en plus après tu as mal au coeur.
3. Ne pas ranger tous tes bagages dès le premier jour. Après ça traîne, et plus ça traine moins tu ranges. Surtout les paperasses et les sakados de voyage avec leurs cuillères plus ou moins yaourteuses au fond des poches (rien de tel qu’un pack de Danettes pour le voyage, quitte à le finir aux portiques sécurités du terminal E)
4 et 5, piège compte double : gérer au mieux le décalage horaire. Aucun souci dans le sens Chine-France, t’es trop content d’arriver et tu enquilles ta journée 4h du mat-23h sans problème, après t’es crevée et tu dors. C’est au retour que ça se complique, avec un réveil systématique de toute la famille de 2 à 4h du mat, à la minute près. 2h03 cette année, pour être précise. Là tu te lèves, tu avales une compote pommes-coings, le reste de ton petit déj de l’avion (t’as envie de manger de la compote pomme-coings à l’atterrissage toi ?), t’en profite pour refiler le fromage frais des laitiers du Cotentin aux zenfants parfaits (ya que ça dans le frigo et c’est plein de protéines), et tu ne te rendors pas. Enfin si, et plutôt profondément, une fois la petite troupe partie à l’école ou au boulot dès 7h40 le lendemain matin. Alors la nuit suivante tu recommences, et le matin d’après aussi. Tu te le mets quand le coup de pied aux fesses pour descendre nager au lieu de dormir jusque midi ?
Bahhh…, demain ?
NB : Bien sûr que la photo n’est pas prise de ma fenêtre cantonaise, elle vient de France, comme les gauffres Rita.