2 400 emplois supprmiés en Europe, une chiffre d'affaires en baisse de 2%, des bénéfices en berne, Colas, la filiale spécialisée en routes du géant du BTP Bouygues, va mal. Bon, ça va encore, avec un chiffre d'affaires de cinq milliards d'euros, l'asphalteur reste un gros bras de la profession.
Mais la crise lui a fait mal.
Responsable de cette mauvaise santé, entre autres, l'annulation de la construction d'une autoroute en Slovaquie, à la suite d'un changement de majorité. Ca ne vous rappelle rien ? Mais oui, même cause même effets : Colas devait aussi construire un gros bout du tram-train à l'île de la Réunion, projet annulé par Didier Robert. Pertes respectives pour ces deux chantiers annulés par les nouveaux élus : 350 et 680 millions d'euros. Deux chantiers qui vont manquer à Colas, qui affiche une perte de 29 millions d'euros contre un profit de 75 millions au premier semestre 2009.
Pour faire face à cette crise, la seule entreprise du groupe Bouygues qui est en déficit va tailler dans le gras : 2 400 emplois seront supprimés en Europe dans la boîte. Mais pas en France, l'honneur est sauf. Le paradoxe, dans l'histoire, c'est qu'en rejetant un projet de Paul Vergès, Didier Robert, président de la Région et égérie à la mode de l'UMP, a causé du tort à Martin Bouygues, grand pote de Nicolas Sarkozy. Attention, à cause de Didier, les JT de TF1 vont peut-être virer à gauche... Non, faut quand même pas exagérer.
François GILLET
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble