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ReGenesis - 3.05 - The God Of Commerce

Publié le 10 mai 2007 par Heather

Un épisode riche et très agréable à suivre, de bonne facture. Les storylines s'enchaînent et s'entremêlent de manière assez inspirée, établissant un bon équilibre entre vie personnelle et affaires scientifiques.

Tout d'abord, il s'agit de résoudre et conclure l'épidémie qui s'est propagée de San Francisco à la Floride. L'équipe se concentre sur l'homme tué dans un accident, qui pourrait être celui qui a infecté les malades de Californie. Quelques reconstitutions, véritables puzzles d'organes, plus tard, ils en identifient un, touché par le virus, mais surtout ayant un ADN distinct du décédé. Ils comprennent alors qu'ils ont à faire à un cas de transplantation d'organes en provenance d'Asie : un ancien malade qui a contracté la maladie étant jeune l'a transmet à des occidentaux qui ne sont pas immunisés. Le classement de l'affaire est surtout l'occasion de mettre en valeur Wes, dont on connait l'efficacité dans son job, mais dont le traitement par ses collègues (comprendre : David) n'est pas toujours le reflet de la réalité. Wes prend donc les choses en main, s'envolant jusqu'à Las Vegas pour faire plier le directeur de l'entreprise qui a organisé l'importation des organes contaminés. Un face-à-face, certes convenu, mais qui permet à Wes de s'affirmer aux yeux du téléspectateur comme de David.

Parallèlement, une seconde enquête scientifique est introduite. Elle révèle un pan ignoré du passé de Carlos et offre une autre perspective sur le personnage. En effet, son ex-femme, avec laquelle il a été marié trois ans, demande l'aide du NorBac pour des cas mystérieux de maladies dans le Michigan. Des oiseaux, mais aussi des gens tombent malades. La scientifique pique autant l'intérêt de David que l'affaire en elle-même, ce qui inquiète un brin Carlos -qui arrive à la conclusion que ses deux amis se ressemblent bien trop sur ce point pour leur propre bien. Il tente bien d'avertir Joanna. Mais à l'évidence, c'est peine perdue, le téléspectateur anticipant naturellement sur le prochain épisode. Ces scènes sont très sympathiques parce qu'elles mettent en relief une certaine complicité entre les différents personnages, aspect qui avait été un peu oublié ces derniers temps, dans un contexte post-explosion. Dans le même état d'esprit, on a également droit à une des sacro-saintes parties de poker chez David, retrouvant un peu l'ambiance brisée des saisons précédentes.

Cependant, l'explosion continue d'avoir des conséquences importantes. Cette fois, c'est sur Mayko que s'arrête l'épisode. S'intéressera-t-on ainsi à chaque personnage, petit à petit, dans différents épisodes ? Car nous apprenons une autre tragédie dont le téléspectateur n'avait pas conscience à voir Mayko ainsi déambulée normalement dans le laboratoire. C'est seulement au début de l'épisode, lorsqu'on la découvre chez un médecin, que des doutes apparaissent. Mais il faut attendre une proposition de sortie à vélo au livreur de l'épisode précédent, et surtout une vilaine chute pour le découvrir : Mayko a été amputée d'une jambe lors de l'explosion et porte désormais une prothèse. On peut tiquer sur la rapidité avec laquelle la jeune femme a retrouvé une motricité aussi efficace, mais cela offre une storyline intéressante. Même si c'est un thème assez balisé, déjà traité dans un certain nombre de fictions, cela donne une nouvelle dimension au personnage, et un ressort dramatique indéniable. On plaint et on suit une Mayko émouvante dans ses réactions face à cette romance qui s'installe avec le livreur -qui offre un soutien sans faille qu'il convient de saluer. Peut-être est-ce un peu stéréotypé, mais cela ne m'a pas dérangé outre mesure.

Dernier drame de l'épisode, seulement entre-aperçu dans une scène poignante qui laisse une arrière-goût très amer au téléspectateur : il s'agit d'Owen. Il a subi l'opération voulue par la scientifique pour le "guérir de son addiction". Mais si le traitement semble couper ce qui cause la dépendance, ce n'est pas la seule chose à laquelle il met fin. Owen ressemble à un zombie, à peine capable de marcher. Est-ce passager ou les craintes de David et un état permanent -voire pire- sont-ils à redouter ?

Bilan : Un épisode de très bonne facture, avec tous les ingrédients qui font la série et un bon dosage entre science/vie privée et relations entre les différents personnages.


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