Masterchef : une émission bidonnée ? Un candidat accuse !

Selon cette personne, les épreuves visants à sélectionner les 20 étaient "des castings" et que "tout était savamment orchestré".

Voici l'intégralité de ce témoignage

Un concours de cuisine ? Non, un jeu télévisé… Les candidats ne passent pas des épreuves, mais des castings, c’est peut-être pour ça d’ailleurs qu’il y a peu de cuisine !

Sous pression, dans le froid et l’attente, ils vont couper pendant plus de deux heures pour certains, des oignons. Le jury s’approche et regarde bien souvent, non pas leurs oignons mais leur numéro. Ils sont munis d’oreillettes, reçoivent-ils des consignes ? Ils signalent à une candidate belge que « ce n’est pas du travail ce qu’elle a fait là ! » et cette dernière de le rétorquer « mais ce ne sont pas mes oignons, les miens ils sont là ! Ce sont ceux de celle que vous venez de sélectionner » !

On peut dès lors franchement se poser des questions... Cette première épreuve est à l’image de la suite. Pour quoi on part ? On ne sait pas et pourquoi on reste non plus d’ailleurs. Ni la production, ni les chefs ne donneront jamais aucune explication !

Les candidats choisis pour leur talent ? Non pour leur aptitude à faire de l’image et à changer de vie. Très vite, ce sont toujours les mêmes qui sont appelés en interview, qui sont mis en avant, qui participent aux petits cours de cuisine que les chefs donnent… Est-on tous à égalité ? Certes pas !

Tout est savamment orchestré, la production omniprésente suggère des attitudes ! Les candidats sont invités, en rentrant la première fois dans le grande cuisine, à manifester leur joie . « Vous avez tous des personnalités fortes, alors ne vous bridez pas, vous pouvez crier, sauter, pleurer, vous prendre dans les bras »…Le ton est donné. Les candidats ont pour certains, c’est vrai, de fortes personnalités, mais la plus part sont fragiles. Une anorexique dont les jambes flagellaient au bout de 14h d’attente et deux heures et demie de découpe d’oignon, une mère au smic qui était là pour cuisiner des produits qu’elle ne pouvait pas se permettre d’acheter et qui pensait réaliser le rêve de sa vie, des candidats dont on ne comptait plus les tentatives de suicide et prêts à briser un fragile équilibre pour réaliser leur rêve… Une belle aventure « humaine » à la sauce télé-réalité.

La Grande Cuisine ne semble avoir été qu’un test casting supplémentaire pour les 20 candidats qui seront sélectionnés, les autres n’ont été que pendant une semaine des figurants et des faiseurs d’image. Quoi de mieux que les larmes et le désarroi, rien même pas la cuisine apparemment !

Si vous aussi vous avez participé à Masterchef et souhaitez nous donner votre point de vue, n'hésitez pas à nous écrire.

Source : blog d'Emery Doligé