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Un dernier bain à la presqu'île Saint Laurent

Publié le 05 septembre 2010 par Xylophon

Sur les routes de traverses: mes pieds sont contents d'avoir retrouvé l'asphalte de la région parisienne. Non pas qu'ils n'aimaient pas sortir vernis et en sandales. Ils ont simplement trimés un peu à Marseille et surtout à Istanbul dans cette moite chaleur, où les trottoirs et les pavés ont crée ampoules et blessures.

Dans les air: Prendre l'avion a quelque chose de surréaliste pour moi.J'aime voyager mais je ne suis jamais très à l'aise dans ces oiseaux de l'air. Mais plus ça va, et plus je le prends, et plus j'essaie d'apprivoiser cette angoisse. Si le décollage est toujours un moment de stress, il y a dans ces moments d'apesanteur,la sensation d'être en dehors du monde. J'aime regarder dans les hublots, les lacs, les montagnes, les mers que l'on traverse. Il y a presque un sentiment de jouissance à percer les nuages et à se déplacer si vite.

Chemins de fer: Je ne pourrai pas dire combien de fois j'ai pris le Paris-Brest en train.Je commence presque à deviner à travers quelle gare j'arrive en regardant les paysages qui défilent. Je n'ai jamais eu trop de problème de retard avec la S.N.C.F. L'année dernière, en faisant Lyon Rennes j'avais traversé en plein hiver-au moment où il faisait particulièrement froid- la Sibérie du centre de la France avec 2h00 de retard. Samedi dernier, alors que je rentrais de mes pérégrinations estivales, j'ai été coincé dans le train sur Paris. Problème de caténaire. Arrivée à Paris avec 1H30 de retard: 00h30 à Montparnasse. Plus de RER. Les gens qui étaient étrangement calmes durant le trajet ont craqué à l'arrivée: des dames bien comme il faut se traitant de "connasses", des jeunes couples s'engueulant, ...Moi j'ai pensé à "The Navigators" de Ken Loach, et à l'inévitable privatisation des chemins de fers (suite aux directives européennes). A ces problèmes de retards et d'accidents qui vont devenir de plus en plus nombreux à l'image des catastrophiques rails britanniques.

Au fil de l'eau: J'ai peu kayaké cette année, juste une sortie, un jour de beau temps sur la mer d'iroise. J'ai navigué un peu en vapur à Istanbul passant en quelques minutes de l'europe à l'asie, ou en allant aux iles aux princes dans la mer de marmara, avec ces sensations si agréables de sentir la fraicheur du vent et les embruns qui viennent par gouttelettes se déposer gentiment sur vos jambes. Et puis je me suis baignée dans le sud de la France, à Marseille et à Cassis. La bas, j'ai été surprise que les gens nous disent (par deux fois) qu'en Bretagne "la mer était marron". Certes, elle est plus froide que dans le sud, mais il y le finistère des plages de sables fins que le monde entier nous envie. Alors pour ce dernier bain, juste avant de monter dans mon train, j'ai décidé de me baigner à la presqu'ile Saint Laurent. La plage y est superbe. L'eau d'une clarté exceptionnelle. Le sable d'une douceur insensé.

C'est la fin de l'été. La nostalgie est là. Je suis vite redescendue sur terre, au moment où je me suis retrouvée au supermarché pour remplir mon frigo. Au bout de 5 jours de travail, j'avais déjà envie de partir ailleurs...

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