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Camping trois étoiles

Publié le 16 août 2010 par Insideamerica

Camping trois étoilesNon, je ne suis pas l’heureux possesseur d’un Spyder (pas encore). Mais le contraste avec la carcasse du pick-up Chevrolet 3100 illustrant l’article précédent m’a fait sourire. Changement de décor : bienvenue en Californie !

Après deux week-ends d’exploration, impossible de passer à côté des clichés. La plage de sable blanc style « Malibu » ? Elle est bien là. Les bans de surfeurs barbotant au coucher du soleil pour se faire la dernière vague ? Vu. La décapotable les cheveux aux vents ? Commun. Les centres commerciaux rutilants et gorgés de boutiques de luxe ? Vu (et chèrement payé).

Je m’étais rendu fréquemment dans la région pour le boulot avant notre installation, et tout ça n’est pas vraiment nouveau. Sauf que ça fait désormais partie de mon quotidien, et ça, je ne le réalise pas encore bien. Je ne sais pas si c’est parce que je m’installe dans mon nouveau job et que je ne vois passer mes journées, ou parce qu’on est encore au mois d’août et qu’il plane comme un air de vacances, mais chaque jour qui passe me semble exceptionnel, comme une parenthèse gagnée sur « la routine » qui va bien finir par arriver…

Il faut dire que côté ménage, on n’est pas encore vraiment installé non plus. Le déménageur — « Graebel Van Lines : Peace of Mind, Worldwide » * — n’est toujours pas arrivé avec nos affaires. Deux semaines de retard sur la date annoncée. Bonjour la « tranquillité d’esprit » ! Je commence à me demander si le slogan de la société ne se réfère pas plutôt au zen d’une maison vide, sensée développer la paix de l’esprit en attendant le mobilier superflu (comme… un lit par exemple ?).

Le bon côté, c’est que Graebel (avec un nom pareil, nos meubles sont sûrement en train de transiter par la Hollande), après s’être confondu en excuses pour le retard (c’est toujours agréable), nous reversera une indemnité de $150 par jour de retard. De quoi mieux profiter des boutiques et des restos californiens.

Bref, on est toujours en transit. Un transit bien agréable malgré tout. C’est quand on n’a rien qu’on réalise qu’on n’a pas besoin de grand chose (bon d’accord, une bagnole pour sortir et un matelas pour dormir, du soleil et une piscine pour se détendre, et 150 dollars de chez Graebel pour les margaritas, ça aide tout de même bien à passer le temps !). C’est du camping, mais trois étoiles s’il vous plait !

* Le slogan de Grabel Van Lines : « la tranquillité d’esprit, dans le monde entier »


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