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Un abonné à Charléty : Acte 2

Publié le 06 septembre 2010 par Supra

Supporter du Stade Français depuis de nombreuses années, j'ai décidé cette saison de m'abonner avec mon père. J'assisterai donc à toutes les rencontres du club de la capitale à domicile, que ce soit à Charléty ou au Stade de France. De ce fait, j'en profiterai pour réaliser de petits reportages tout au long de la saison : des résumés et des analyses de matches avec l'ambiance du stade, des interviews, des portraits...


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L'esprit de groupe et de solidarité du Stade Français est ici bien représenté


Deuxième rendez-vous à Charléty pour moi, le troisième pour le Stade Français. Mercredi 1er septembre, c'est Castres qui se déplaçait dans la nouvelle et provisoire antre du club parisien (pour les trois saisons à venir, pendant les travaux de Jean Bouin).

Une première mi-temps à sens unique

7000 contre Bourgoin, 10352 contre La Rochelle et 13124 contre Castres. La moyenne des spectateurs est en constante augmentation depuis le début du championnat à Charléty qui sonne de moins en moins creux. Si le retour de vacances des Parisiens y est pour beaucoup, le bon début de saison du Stade Français n'y est pas non plus étranger. Un bon début à confirmer contre Castres. Contre Bourgoin (43-12) et La Rochelle (41-26), les Stadistes ont mis une mi-temps à se mettre dans le match. Face à une équipe de Castres brouillonne et totalement dépassée en défense, les hommes de Michael Cheika entamaient la rencontre pied au plancher inscrivant pas moins de cinq essais en première période signés Szarzewski (6ème), Parisse (17ème, 29ème) et Phillips (19ème, 37ème), contre un seul pour le CO. Après une première saison difficile où il n'a pas convaincu, le trois-quart aile anglais de 28 ans Ollie Phillips semble enfin s'être adapté au Top 14. A la mi-temps donc, Paris menait de vingt points (37-17). Un écart a priori décisif qui aurait pu être encore plus important sans quelques ratés au pied de Beauxis et de Dupuy. Dans le stade, l'ambiance était au beau fixe. En début de seconde période, Dupuy donnait un peu plus d'ampleur au score grâce à une nouvelle pénalité (40-17, 45ème). Il s'agissait là des derniers points parisiens.

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La zone plaqueur-plaqué, lieu de nombreuses fautes et incompréhensions

Paris passe près de la correctionnelle

Sans doute remués à la pause, les hommes de Laurent Labit étaient revenus des vestiaires avec de bien meilleures intentions. Plus agressifs, ils ne subissaient plus les impacts. Décidés à ne plus rendre les ballons au pied, ils se mettaient à jouer. On retrouvait là l'équipe qui s'était qualifiée pour les barrages du Top 14 la saison dernière. Le changement complet des deux premières lignes tarnaises avant l'heure de jeu a certainement joué. Profitant de l'apathie et de la passivité soudaine des Parisiens qui se reposaient beaucoup trop sur leurs lauriers, les Castrais revenaient totalement dans le match grâce à deux essais successifs de Diarra (62ème) et Audrin (64ème). Leguizamon écopait d'un carton jaune pour une faute d'antijeu. Une pénalité de Bernard ramenait les visiteurs à seulement six points (40-34, 67ème). Jusque-là très serein, le public de Charléty  commençait sérieusement à s'inquiéter tandis que les quelques supporters du CO donnaient de la voix. Alors que la cloche avait retenti, les Castrais se lançaient dans une dernière attaque. Après plusieurs temps de jeu, ils s'enfonçaient derrière l'en-but parisien et applatissaient. Dans un silence de cathédrale, l'arbitre demandait la vidéo. L'attente était insurmontable. Après cinq minutes d'angoisse, l'arbitre libérait tout le stade en n'accordant pas l'essai qui aurait permis à Castres de s'imposer en cas de transformation. Le Stade Français s'en sort donc très bien mais est une nouvelle fois privé du point de bonus offensif. Un point qui aurait été usurpé au vu de la seconde période.

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Le Stade Français a été plutôt performant en touche


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