Des chercheurs français de l'Inserm ont mis en évidence les propriétés anti-inflammatoires et anticancéreuses du resvératrol, une substance antimicrobienne produite par certaines plantes et présente notamment dans le vin rouge.
Dans un article publié dans le numéro de septembre de la revue Carcinogenesis, ils démontrent que ce polyphénol agit sur deux micro ARN, des molécules à l'origine d'inflammations qui conduisent à la naissance de certains cancers.
Les deux micro ARN impliqués dans la naissance des cancers sont le miR-663 et le miR-155. La présence de ce dernier, en grande quantité dans le sang, serait « directement impliquée dans la réponse inflammatoire et serait liée à la formation de certains cancers comme les leucémies, les cancers du sein ou du poumon », précise l'étude.
Le resvératrol aurait ici un rôle de modulateur dans l'expression de ces deux micro ARN.
Selon l'auteur principal de cette étude, Norbert Latruffe : « Grâce à cela, notre étude pourrait conduire à démontrer l'intérêt de l'emploi du resvératrol comme agent anti-inflammatoire. Si, par ailleurs, l'effet du resvératrol sur le TGF béta se confirme, on pourrait imaginer le tester en clinique comme adjuvant de traitement anti-cancéreux, mais la route est encore longue ».
Le chercheur de l'Inserm précise toutefois que « malgré les propriétés du resvératrol, boire du vin ne permet pas de traiter les cancers ni l'inflammation ».
P.-S. : Monsieur, j'vais en prendre une autre bouteille siouplaît!
Lo x