Dossier : Les couches lavables

Publié le 08 septembre 2010 par Mamandouceur

Vous êtes maman d’un bébé ou vous allez le devenir et vous aimeriez tenter l’aventure couches lavables mais vous ne savez pas comment vous y prendre, vous avez tout lu ou presque sur la question mais trop d’infos tue l’info et vous n’y voyez pas plus clair pour autant… en bref, les couches lavables oui… mais c’est d’un compliqué !!!

Que nenni ! C’est très simple en fait.

Voici quelques trucs qui résultent de ma propre expérience couches lavables.

Qu’est ce qu’une couche lavable ?

C’est tout simplement une couche en tissu qu’on lave au lieu de jeter. Ça ne ressemble plus du tout aux couches de nos aïeules, qui étaient juste des carrés de tissus qu’on nouait d’une certaine façon, et qu’on enveloppait dans une pointe plastique, tout aussi mystérieuse à nouer, pour assurer l’étanchéité. De nos jours les couches lavables ont la forme et la facilité d’utilisation des couches jetables. Elles tiennent la plupart du temps grâce à des scratchs ou des pressions et sont aussi faciles à mettre qu’une jetable. De quoi rassurer les papas et les mamies.

Quels sont les avantages ?

Ils sont tout d’abord écologiques : en couches jetables, un bébé génèrera une tonne de déchets, qui seront à éliminer, incinérer, etc. De plus, les matières premières utilisées pour la fabrication génèrent également de la pollution, sans compter les ressources naturelles (eau, pétrole) utilisées. Les couches lavables utilisent des matériaux naturels (coton, chanvre, bambou).

Ensuite, le côté économique : malgré un investissement de départ plus important qu’avec des couches jetables, celui-ci est très vite rentabilisé. Il faut également se dire que les couches pourront être utilisées pour un bébé suivant, auquel cas l’investissement est nul pour celui-ci, les couches seront déjà amorties. Les couches pourront même être revendues sur le marché de l’occasion !

Enfin, le côté fun : je vous laisserai juger par vous-mêmes, et constater que les couches lavables sont quand mêmes nettement plus jolies que leurs cousines jetables.

Que choisir ?

Il existe des tonnes de modèles de couches lavables, tellement que ça vous embrouille ! Il y a différents prix, différents modèles, des TE1, des classiques, des culottes, des inserts, des packs essai, des packs complets, des multi-tailles, des tailles uniques, du papier de récupération, etc. etc.… aaaaahhh au secours, c’en est trop, vous êtes à deux doigts de renoncer ! Vous n’y comprenez rien dans tout ce charabia !!

Pas de panique !!

En fait, c’est très simple quand on a mis le nez dedans.

Petit rappel sommaire :

La TE1 : couche qui se suffit à elle-même, comme nos jetables. On met la couche, on ferme, on rhabille bébé. C’est aussi bête que ça. La TE1 a un noyau absorbant ET une enveloppe imperméable. Une Tout En 1

La couche classique : c’est une couche absorbante qui NE POSSEDE PAS d’enveloppe imperméable. Plus efficace que la TE1, elle nécessite une culotte de protection imperméable pour éviter de mouiller les vêtements de bébé.

Culottes de protection

La culotte de protection : en différentes matières, c’est un peu le k-way des fesses !! Il en existe en PUL (mes préférées), en laine (bien parce qu’elles laissent respirer la peau de bébé mais pénible à imperméabiliser à la lanoline !), en polaire, en PVC (si si, j’en ai !). La culotte de protection est aussi facile à mettre que la couche, elle a la même forme adaptée à bébé et s’attache avec scratchs ou pressions. Celles en PUL sont de mieux en mieux, elles sont souvent micro-aérées maintenant et laissent donc respirer la peau de bébé aussi. Elles sont souvent très jolies, unies ou imprimées, elles feront à bébé un très joli popotin ! La culotte de protection est donc à mettre sur une couche classique. Donc, on met la couche, on met la culotte, on met le body.

Les inserts : ce sont des absorbeurs en tissus que l’on rajoute à l’intérieur de la couche pour augmenter la capacité d’absorption. Bien utile pour les grosses siestes, les nuits ou les gros(ses) pissouilleurs/euses. On rajoute donc 1 ou 2 absorbeurs dans la couche et le tour est joué. Ça rajoute de l’épaisseur et augmente du même coup le volume fessier de bébé. Il existe des inserts avec un côté en polaire, idéaux pour la nuit, pour le côté fesses au sec du polaire.

Le papier de récupération : de récupération de quoi ? me direz-vous… de récupération des selles de bébé. Mais alors, dans les lavables, on en jette aussi… me direz-vous encore… Et oui… et non… vous répondrais-je. Le papier de récupération des selles se met au fond de la couche, sur les fesses de bébé. Bébé fait son petit popo, ça reste sur le papier et on jette le papier dans les WC. Si bébé ne fait que son petit pipi, on peut laver le papier jusqu’à 4 ou 5 fois pour le réutiliser. On ne jette donc pas tant que ça. MAIS mais mais… il y a une alternative au papier que l’on jette avec popo ou au bout de 5 utilisations, c’est le voile en micro polaire (ou polaire). Celui là, on le garde, on le lave et on le réutilise aussi souvent que l’on veut. C’est donc économique, on n’en achète qu’une fois, et c’est écologique, on ne jette pas, et, gros avantage, ça laisse bébé fesses au sec. Ah, le polaire, c’est bien, c’est malin ! Personnellement, j’ai acheté une longueur de tissu polaire, j’ai découpé des voiles dedans, j’en ai plein, et ça ne m’a coûté que quelques euros. Quand ma fille a fait son popo, je jette uniquement le popo et je lave le polaire avec mes couches.

Voilà pour le matériel « de base » du bébé en lavables.

C’est bien, et maintenant ?

Maintenant, voici mon expérience :

Ne vous ruinez pas !! Ne vous précipitez pas sur des packs de la naissance à l’âge de la propreté qui vont vous coûter 400 € ou plus et contenir toute la panoplie de la marque !

D’abord, vous ne savez pas si vous allez apprécier l’utilisation et la « praticité » de la marque que vous achetez. Si vous investissez et qu’au final, une fois les couches testées, vous vous rendez compte que vous les détestez pour des raisons qui vous sont propres, vous aurez un gros investissement sur les bras (même si vous le revendez, vous n’en tirerez jamais le même prix qu’à l’achat).

Dans un premier temps, achetez une couche par ci, une couche par là, de différentes marques, et une culotte par ci, une culotte par là, de différentes marques, et vous essayez. Vous aurez ainsi la possibilité de voir ce que vous aimez le mieux et ce qui correspond le mieux à votre bébé et à vos attentes. Testez le mode de fermeture (scratch ou pression), la matière, la forme, le temps de séchage, regarder si l’épaisseur convient à la morphologie de votre bébé, si l’absorption vous convient etc etc… autant de paramètres qui vous sont personnels mais qui sont importants dans le choix de vos couches AVANT de faire un gros investissement. Mais là aussi, j’ai envie de vous dire de ne pas faire de gros investissement en une fois parce que de toutes façons, au fur et à mesure, vous allez être tentée d’en acheter une que vous avez vue là et qui vous plaît, un lot de quelques autres parce que c’est une affaire à ne pas manquer etc… si vous êtes comme certaines mamans de ma connaissance, dont moi, vous aurez droit à des craquages réguliers… et c’est ça qui constituera votre lot. Pour commencer, tourner avec 18 couches, c’est bien. Et c’est tellement chouette de se faire plaisir régulièrement pour augmenter son stock (ou de s’en faire offrir !).

Couche TE1

Pour les tailles, il y a ces histoires de multi tailles ou de taille unique qui vous tarabustent. Ayant eu une crevette, pas question de multi tailles chez moi avant que ma fille aie atteint un certain poids (pour elle 7kg – environ à 12 mois)). Ça dépend aussi de la morphologie de bébé. Donc, pour un nouveau né, préférez quand même une taille S, ou naissance (2,5-4 kg) ou M (4-8 kg). Parce que les multi tailles pour des nouveaux nés, je ne suis pas convaincue… à moins d’avoir un bébé de 4kg ou plus… et encore…

Après, à partir d’un certain poids, les multi tailles sont une solution économique intéressante puisque la couche se règle en hauteur et peut donc être utilisée plus longtemps, en gros jusqu’à l’âge de la propreté. Pas besoin donc de racheter des couches dans les tailles supérieures quand bébé passe une taille de couche. On étend juste la couche en dépressionnant. Il y a plusieurs marques et plusieurs sortes de multi tailles. Pour ma part, vue la morphologie de ma crevette, j’ai banni les Popolini. Beaucoup beaucoup trop épaisses. Ma fille aurait ressemblé à une grosse citrouille dans laquelle on aurait planté 2 pauvres allumettes pour les jambes ! De toutes façons, la mienne mettant encore ses tailles M, j’ai très peu de multi tailles (3 je crois)

En revanche, ayant visité le salon du Bébé à Paris en octobre, j’ai découvert Popotins et Galopins et Piwapee qui font des multi-tailles très pratiques (mais eux aussi déconseillent les multi-tailles à partir de la naissance, ils les préconisent à partir d’entre 6 et 8 kg).

En résumé : de la naissance jusqu’à 6-8 kg, préférez des tailles uniques S ou M et à partir de 6-8 kg (selon la morphologie de bébé), vous pouvez acheter des multi-tailles qui vous dureront jusqu’à l’âge de la propreté. Idem que pour les couches en taille unique, achetez une couche multi taille par ci, une autre par là, de différentes marques, et essayez les avant de faire un achat d’une grosse quantité ! Comme ça, si vous n’aimez pas, vous n’en serez quitte que pour une couche, pas 20 !

Pour les matières vous avez le choix entre coton, bambou et chanvre. Les plus absorbantes sont le bambou et le chanvre. Après, personnellement, je n’ai pas de préférence particulière, ou peut-être un peu plus pour le bambou. Ma fille est, de toutes façons, changée souvent et si elle doit garder sa couche plus longtemps, je lui mets un absorbeur (insert) et le tour est joué. Pour une utilisation de nuit, préférez les couches avec un noyau en bambou ou en chanvre et des inserts en bambou ou en chanvre. Selon si vous avez ou non un(e) gros(se) pisouilleur/euse, mettez un nombre d’inserts suffisant, surtout si vous ne faites pas de change la nuit (si bébé fait ses nuits par exemple). Enfin, n’en mettez pas 10 quand même hein, mais au moins 2. Parce qu’après, si c’est trop volumineux, ça risque de gêner bébé et de lui faire avoir les fesses plus hautes que la tête sur le matelas… surtout si vous avez une crevette ou un bébé qui vient de naître.

Pour le chanvre, le spécialiste est Lulu Nature. Pour le bambou, on en trouve à peu près partout.

Les couches les moins chères sont habituellement celles en coton. Si vous avez un petit budget, n’hésitez pas dans le coton, qui offre tout de même de belles performances. Vous pouvez investir très peu dans des couches en bambou que vous garderez de préférence pour la nuit. L’inconvénient du bambou est son temps de séchage qui est long. Le coton sèche beaucoup plus vite. Et le chanvre, son séchage est recommandé au sèche linge pour en conserver la souplesse et la douceur, sinon il est tout rêche.

Combien vous faut-il de couches, de culottes, d’inserts pour tourner sans soucis et sans manquer ?

Considérons qu’un nouveau né est changé 6 fois par 24h, en gros. Pour être bien, en faisant une machine tous les 2 jours, il faut avoir 18 couches (6 qui vous servent le jour où 12 sont au lavage/séchage). C’est vraiment le nombre de base pour être tranquille et pour commencer. Après, au fil du temps, vous verrez si vous en voulez un peu plus pour faire des machines moins souvent par exemple. Avec le nombre de couches que j’ai, je peux me permettre de ne faire une machine qu’une fois tous les 4 ou 5 jours. Mais ma fille est plus grande et je la change un peu moins de 6 fois. Et au fil du temps, j’ai constitué un stock plus gros avec des petits craquages pour une jolie couche vue ici ou là et achetée à l’unité… petit à petit l’oiseau fait son nid et maman fait son stock, sans dépenser de grosses sommes d’un coup (je crois que le plus que j’ai dû dépenser en une fois pour un lot c’était environ 90€, mon 1er lot, qui s’est suffit à lui-même pendant un bon moment !).

Pour les culottes, pas la peine d’en avoir autant. Avec 5 ou 6, ça devrait faire l’affaire. Si une culotte n’est pas souillée de selles (ce qui arrive parfois quand les selles sont abondantes ou plus liquides), on la réutilise sans la laver. On la laisse sécher sur le fil si elle est un peu humide, mais on ne la change pas à chaque change pour la laver. Donc, 5 ou 6 culottes suffisent à avoir un bon roulement. Sachant que chez moi la culotte est un accessoire mode alors j’en ai beaucoup plus que 6 !!! Mais ma fille mettant encore ses petites tailles, finalement j’accumule toutes les tailles ou presque ce qui me fait pas mal de stock utilisable !! Tous les bébés n’ont pas la possibilité de continuer les tailles M à 15 mois passés, j’en conviens !

Pour les inserts, tout dépend de la capacité de pissouille de bébé j’ai envie de dire, et de vos couches aussi. Si vous avez des couches avec un noyau en coton assez fin, vous aurez peut-être envie de renforcer l’absorption à chaque fois avec un insert. Dans ce cas, il vous en faut pas mal. Si, en revanche, vos couches ont un noyau absorbant bien épais, nul ne sert de rajouter un insert, en tous cas pas en journée, et vous pourrez n’en avoir qu’un nombre limité. Je dois en avoir une dizaine je crois. Ca me suffit largement parce que je n’en mets pas tout le temps vue que certaines de mes couches sont vraiment bien absorbantes. Et puis, là aussi, vous adapterez le nombre en fonction de votre bébé et de votre expérience. Il n’y a pas de règle, il n’y a que ce que l’on préfère, ce que l’on sent au fil du temps comme étant le mieux pour nous et notre bébé.

Pour les voiles en micro polaire, l’idéal est d’en avoir autant que de couches. Et en plus, ça, on n’est pas obligé d’en racheter quand on passe d’une taille de couche à une autre, on les garde donc c’est vraiment la solution la plus économique.

Et le stockage des couches sales dans tout ça ? Le lavage ? Le séchage ?

Ça y est, vous êtes décidés à passer le cap des lavables, mais le stockage des couches sales et leur entretien vous provoquent de nouvelles interrogations.

Cycle d'utilisation

Le stockage : facile, dans un seau, ou dans un sac à couches étanche qui se ferme (idéal parce que pas d’odeurs). Pas besoin de stocker dans de l’eau avec de l’huile essentielle d’arbre à thé, vous mettez tout comme ça, vous rincez les couches souillées de selles et hop, dans le seau ou le sac et c’est tout. Si vous mettez les couches à tremper dans de l’eau, vous allez avoir de la manipulation en plus et à force, ça altère les tissus. Et puis mettre les mains dans le macérât de couches sales, les tordre avant de les mettre en machine pour ne pas en mettre partout, ce n’est pas très pratique et c’est plus long. J’avais un simple seau jusqu’à il y a peu mais j’ai acheté un grand sac à couches et j’en suis ravie. Je recommande même cette solution plutôt que le seau, mais on fait comme on peut avec ce qu’on a, donc, si c’est le seau qui vous convient le mieux, n’hésitez pas.

Le lavage : Vous pouvez faire une machine uniquement de couches, si vous en avez un bon stock et que vous pouvez attendre d’avoir assez de couches pour remplir la machine sans en manquer. Dans ce cas, vous ferez environ une machine tous les 4 ou 5 jours. Lavage à 40 ou 60, avec des cristaux de soude et de la lessive, mais surtout pas de la lessive au savon de Marseille, ça « encrasse » le noyau absorbant et réduit l’efficacité. Éviter l’adoucissant aussi, pour la même raison.

Si vous avez une machine de votre linge à compléter, vous pouvez y mettre vos couches sales, afin de ne pas faire tourner une demie machine par exemple, et de laver vos couches plus souvent pour ne pas manquer ou stocker du sale trop longtemps. Dans ce cas, je vous conseille de faire un rinçage supplémentaire ou un prélavage. Le rinçage supplémentaire suffit si votre machine possède cette option. Si vous utilisez de l’adoucissant pour votre linge, soit exceptionnellement n’en mettez pas, soit essayez d’en mettre moins.

Si au bout d’un certain temps vous trouvez que vos couches absorbent moins et que bébé a des petites fuites, c’est que vos couches ont probablement besoin d’un bon gros décrassage des familles. Dans ce cas, faites une machine uniquement de couches, laver à 90 avec une bonne dose de cristaux de soude uniquement. Les cristaux de soude sont économiques, non polluants et très efficaces. Après ça, vos couches retrouveront leur efficacité.

Malgré l’utilisation d’un voile micro-polaire, ma couche peut-elle être tâchée par les selles de bébé ? Ces tâches partent-elles bien au lavage ?

Ne vous leurrez pas, la réponse est oui, vos couches vont être tâchées malgré l’utilisation d’un papier de récupération ou d’un voile en polaire. Pourquoi ? Et bien tout simplement parce que bébé gigote et le voile ou le papier, même si on l’a très bien positionné en mettant la couche, peut bouger aussi. Les selles de bébés n’étant pas forcément très dures non plus, il est possible que la couche soit tâchée sur les côtés au moins. Le voile ou le papier n’ont pas de petits élastiques là pour faire barrage et garder bien dans des limites précises les petits et gros popos de bébé. Donc, ça déborde du voile mais le voile ou le papier en récupère quand même la plus grande partie.

Après lavage, il reste parfois des traces, qu’on appelle des traces propres. Si on fait sécher ses couches au soleil en été, les traces disparaissent comme par magie la plupart du temps.

Le séchage : Là, ça dépend des fabricants. Certains déconseillent le sèche linge qui réduirait l’efficacité de la couche et l’userait plus rapidement (je n’ai jamais constaté ça avec les miennes), d’autres préconisent un séchage doux au sèche linge et d’autres disent que ça ne pose pas de problème. Personnellement, je passe toutes les miennes au sèche linge quand le temps ne me permet pas de les faire sécher dehors, sinon, je les mets dehors.

Si j’ai fait une machine que de couches, je règle mon sèche linge sur « extra sec ». A la fin du programme, les inserts et voiles polaires sont bien secs mais il n’est pas rare que mes couches les plus épaisses soient encore un peu humides en profondeur. Dans ce cas, je sors tout ce qui est bien sec et je refais un cycle « extra sec » avec ce qui est encore humide. En général, ça suffit.

Si j’ai mis les quelques couches sales que j’avais pour compléter une machine de linge, toujours dans l’hypothèse où le temps est trop pourri pour faire sécher dehors, comme je fais sécher mon linge sur le programme « prêt a ranger », je sais que ça ne sera pas assez pour les quelques couches que j’ai, donc, je ne m’embête pas, je les mets à sécher sur mon radiateur de salon !!

L’avantage du sèche linge, c’est que les couches sont toutes douces et toutes souples après. Mais bonjour la consommation électrique (le mien ne tourne d’ailleurs que la nuit en heures creuses, ce qui ne réduit pas la consommation électrique, mais me coûte moins cher). Cela dit, c’est rapide et c’est aussi un avantage certain, surtout quand on a un petit stock.

Si vous n’avez pas de sèche linge, il vous faudra les étendre. Et là, le temps de séchage dépend de la matière, de l’épaisseur etc… c’est variable.

Pour les culottes de protection, évitez de mettre le PUL au sèche linge. Ca sèche assez vite et les étendre sur le fil suffit largement pour les récupérer rapidement quand même. Pour la laine, je pense que le sèche linge n’est pas recommandé non plus. Pour le polaire, il n’y a pas de contre indication.

Voilà, je crois en avoir fini pour ce qui concerne la partie « technique ». Il y a encore un point que j’aimerais aborder avant de clore cet article : les vêtements avec les couches lavables : bodies et pantalons.

Devrez-vous mettre à bébé des pantalons ou des bodies une taille au dessus de sa taille pour qu’il puisse les mettre avec le gros popotin que vont lui faire les lavables ?

J’aurais envie de vous dire oui, c’est probable, si vous avez un bébé bien dodu et des couches épaisses. Sinon, il vous sera difficile de fermer le body ou d’enfiler le pantalon. Sans compter que la lavable descend sensiblement l’entrejambe de bébé.

Mais j’aurais envie de vous dire non si vous avez un bébé menu. Je n’ai jamais mis à ma fille des bodies ou pantalons une taille au dessus de la sienne à cause des couches. J’ai même envie de dire que des fois, heureusement qu’il y a la couche pour tenir le pantalon !!!

Je pense que dans la plupart des cas, il faut quand même prévoir d’habiller bébé en un peu plus grand, ou de mettre des TE1 ou des jetables avec des vêtements un peu justes (ou vos couches classiques les plus fines et changer bébé plus souvent). Mais là, en fait, je pense que mon avis n’étant pas le plus expérimenté en la matière, vous en trouverez sans doute de plus éclairés dans le sujet de notre forum consacré aux couches lavables.

Je tiens à préciser que ces informations sont le fruit de ma propre expérience de couches lavables depuis presque 16 mois avec ma fille. Vous pouvez, bien entendu, avoir des avis divergents, des expériences différentes qui vous auront fait préférer tel ou tel type de couches avec vos bébés. Je n’ai pas testé non plus toutes les marques du marché, il y a sans doute de très bonnes couches dans les autres marques que celles que j’ai citées. N’hésitez pas à venir en discuter dans le forum et à faire part de vos expériences. Étant aussi bien consciente que je ne peux pas penser à toutes les questions que tout le monde pourrait se poser, je vous invite, si vous avez encore des interrogations, à venir les poser dans le sujet couches lavables du forum.

J’espère néanmoins avoir répondu à la plupart de vos interrogations avec clarté et précision. A défaut, je l’ai au moins fait avec plaisir.

Un grand merci à Ingrid.

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