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aujourd'hui non candidat et très serein. Il y a du cheveu à se triturer...

Publié le 08 septembre 2010 par Micheltabanou

"il n'existe que deux choses infinies, l'univers et la bêtise humaine...mais pour l'univers, je n'ai pas de certitude absolue"

( Albert Einstein )

Début de semaine toute particulière avec la clôture des candidatures internes au PS pour les futures cantonales. Clôture de toutes les agitations et manœuvres aux objectifs parfois singuliers, déroutants mais avec ce goût toujours amer d’une mauvaise cuisine préparée par un mauvais chef. Seul plat proposé à ce menu que je déteste : le ragoût des ambitions et les circonvolutions neuronales de tactiques qui oublient l’essentiel : la place réelle du parti socialiste sur cette ville et sa propension à devenir le parti de la municipalité.

Vous l’avez bien compris : je ne suis pas candidat et pour ma part mon absence dans ce « concours pipé » à la candidature interne signifie ma volonté bien ancrée de me consacrer à d’autres ambitions comme celle d’abord de réussir dans ma fonction, ma mission d’élu à la culture. Mon ambition de continuer le travail collectif que j’entreprends avec ceux de la « société civile », ces amis surs hors des girons calculateurs et en définitive influents électoralement par leur ancrage bien réel dans le maillage social de terrain et de proximité. Soucis de refuter les à peu près, de ne pas tricher avec le sinistre et démagogique jeu des diversités et de jongler avec des espérances fondées. Mon engagement sera mesuré à la qualité des réponses qui seront données à mes interrogations et serai particulièrement intraitable, intangible sur la notion du vivre ensemble, du vivre ensemble laïc. Inflexible sur les dérives du communautarisme, du multiculturalisme qui représentent les plus grands dangers pour la République, la république sociale. Les assurances de dérives sont bien réelles.

Intraitable sur la sécurité quand je connais la précarité dans laquelle nous vivons par exemple aux Grands Chemins et cela malgré mes fortes interventions au CLSPD délocalisé et au Conseil de quartier… Intraitable sur la qualité des services, les aménagements urbains, la proximité des commerces Outre la maison de Claude Monet, dimanche je suis allé à la rencontre au musée de l’impressionnisme de la rétrospective Maximilien Luce. Je fais mienne cette déclaration du peintre en 1891 : « Qu’il vienne donc une révolution. J’espère, si je ne suis pas un lâche, que j’en serais, et ma foi, que j’aurais du bonheur à me faire casser la gueule pour cette idée à laquelle je crois ». Cet emprunt à M. Luce est l’illustration de ma réponse très directe à ceux, mes « proches », qui souvent me font le reproche d’être « réactif » ! ( terme de psychologie et de psychiatrie impropre au langage politique ) Ces mêmes qui refusent des situations politiques inacceptables mais qui sont prêts à toutes les pirouettes pour amortir avec douceur les coups ou ne pas trop compromettre l’avenir de leurs ambitions. De me proposer des acrobaties intellectuelles étourdissantes. Oui je réagis souvent et j’entreprends toujours cette « révolution » d’être engagé et de refuser la mièvrerie des complaisances.

Et ma « non candidature » trouvera toute son expression dans ma liberté d’être vigilant aux dérives manœuvrières par lesquelles le PS perdra toute son âme, ce que je ne souhaite guère. Malgré tout peut-être qu’une faible lueur me laisse entrevoir un espoir d’une candidature plus attachée à gagner qu’à préparer par sa défaite les ambitions de certain(s) pour 2014.


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