La hausse globale des taxes foncières - que Delanoë ose encore qualifier de "modérée" sans provoquer l'indignation ou l'hilarité des médias - s'est faite à raison de 28, 5 % l'an dernier et de 8,68 % cette année.
Et, devinez-quoi ? Cette augmentation vertigineuse a été un peu limitée par la part régionale de la taxe laquelle n'a augmenté que de 3, 6 % sur deux ans.
Sans ce léger correctif, la douloureuse proprement delanoesque aurait flambé de précisément 40, 66 %
Contrairement à ce que serine la Voix de son maire, nos lecteurs savent bien qu'il ne s'agissait nullement de financer des investissements porteurs d'avenir. Ceux qui l'auraient oublié le redécouvriront en cliquant ici.
La machine à gaspiller installée à l'Hôtel de ville sera-t-elle sauvée par le rebond des droits de mutation si le marché immobilier repart comme on le pressent aujourd'hui ?
Quoi qu'il en soit, une fausse gauche, adepte du clientélisme, s'adonnant à la communication à outrance et droguée au produit des transactions immobilières, construit autour de Paris une barrière de classe à coups de tramways et de réduction de l'offre foncière. Mais elle fait croire qu'elle est sociââââle, ce qui flatte son électorat et lui évite les affres des contradictions petit-bourgeoises.
L'ai-je bien résumé ?
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble